Cigarette electronique et Santé Canada

Mise à jour du 2 décembre 2022:
La cigarette électronique est devenue un produit du tabac.

On ne peut plus acheter sa cigarette electronique sur internet ni tester le matériel et les e-liquides en magasin. Cet article n’a plus aucun intérêt.
Dans le dernier avis en date publié , le 27 mars 2009, Santé Canada recommande aux canadiens de ne pas acheter ou d’utiliser la cigarette electronique à Montreal, au Québec et plus généralement au Canada tant que des études complémentaires n’ont pas été faites.
Il est consultable dans son intégralité sur le site officiel du gouvernement du Canada.

 

Ministère de la santé et des services sociaux du Québec

Pour sa part, le directeur national de santé publique du Québec met également en garde les québécois contre la cigarette electronique ou d’autres produits équivalents qui contiennent ou non de la nicotine.

Le gouvernement du Québec travaille actuellement sur plusieurs points:

  • une amélioration de la sécurité des produits et un meilleur étiquetage,
  • une étude des produits vendus, en particulier l’impact des e-liquides sur la santé des consommateurs de cigarette electronique,
  • déterminer si les dispositifs de cigarettes electroniques sont ou non des aides au sevrage tabagique ainsi que leur impact sur les autres produits du tabac.

 

Directeur de santé publique de Montréal

Le Directeur de santé publique de Montréal a publié sa dernière enquête sur la vapoteuse à Montréal.
Parmi les 1275 personnes qui ont répondu globalement à cette enquête, la grande majorité connaissait la CE et plus de la moitié ne croient pas qu’elle soit bonne pour la santé.
L’objet de cet article n’est pas de commenter cette enquête, mais il faut tout de même préciser que les trois quarts des répondants sont non fumeurs (il y a approximativement 22% de fumeurs à Montréal).

Propagande anti-vape

Par Martin Ouellet

 

Sérieusement, c’est vraiment triste de constater comment la propagande anti-vape (le salissage orchestré par les conglomérats du tabac et pharmaceutique) ont réussi à démoniser le meilleur outil de cessation du tabac jamais inventé.
 
T’sais quand quelqu’un mentionne son intention d’arrêter de fumer en vapotant, t’as toujours une pléthore de monde qui ne connaissent absolument rien pour lui suggérer d’y aller cold turkey ou de se mettre des patchs, etc.
Heille, le gros! Ça marche pas, ces affaires-là. Y’a genre 8% de taux de réussite! Sais-tu combien de méthodes foireuses j’ai essayé avant d’être capable d’arrêter de fumer après 20 ans ?

 

Pis quand tu me parles des effets néfastes de la vape, tu me parles de quoi au juste?

 

Parce que « ça peut pas être bon pour la santé« , c’est pas scientifique ben ben. Pis arrête de répéter qu’il n’y a pas d’études faites sur le sujet. Il y en a plein. C’est juste qu’au Canada, les autorités responsables de protéger la santé des citoyens refusent de faire leurs propres études et préfèrent se fier sur des études commanditées par les compagnies de tabac.
Quand les rayons des supermarchés, des pharmacies et des dépanneurs cesseront de regorger de produits néfastes approuvés par Santé Canada, je penserai que la motivation de cet organisme repose vraiment dans le souci du bien-être des Canadiens. D’ici là, je vais considérer que c’est une pute au service des lobbys comme tout le reste de l’appareil gouvernemental.

 

Sais-tu qu’en Angleterre, les médecins prescrivent la cigarette électronique, qu’elle est remboursée par les assurances et qu’on peut la voir annoncée dans des publicités au même titre que la Nicorette ? Et les études (indépendantes et scientifiques) réalisées là-bas ont conclu que de vapoter était 95% meilleur pour la santé que de fumer ?
95% c’est pas 100%, tu vas me dire. Sauf que sais-tu qu’est-ce qui n’est pas dangereux de nos jours? Rien pantoute. Respirer, boire de l’eau, manger, prendre des médicaments, utiliser des produits de soins corporels, tout représente un danger ! Tout est pollué. C’est plate, mais c’est de même.
 
Pis de toute façon, un produit de sevrage, c’est un produit de réduction de méfaits. Tu souffres de dépendance à l’héroïne, on te donne de la méthadone pour décrocher. Est-ce que la méthadone est inoffensive? Non. Est-ce que c’est mieux que de se shooter du smack ? Oui. Est-ce que tu vas être capable d’arrêter la junk sans méthadone ? Probablement pas. Faque voilà, t’as tout compris.
Astheure, quand quelqu’un vous dit qu’il veut arrêter de respirer un concentré d’agents cancérigènes prouvés pour quelque chose « qui est sûrement pas si innofensif que ça, t’sais » pouvez-vous l’encourager svp ? Surtout si vous n’avez pas la moindre idée de ce dont vous parlez ?
 

Merci.

 

 

Ma vape n’est pas un produit du tabac

Par Martin Ouellet
Ainsi donc, depuis l’adoption au Québec de la Loi 44, la cigarette électronique est devenue un produit du tabac. Interdiction de vapoter à tous les endroits où la cigarette analogue est proscrite.
Une des conséquences les plus fâcheuses de cette loi est qu’étant donné qu’il n’est plus possible d’utiliser de vaporisateur personnel dans les lieux publics, les boutiques de vape et autres détaillants de cigarettes électroniques et d’e-liquides ne pourront plus faire essayer les saveurs à leur clientèle. Même les liquides sans nicotine sont bannis. Parce que, comme chacun sait, un mélange de propylène glycol, de glycérine végétale et de saveur de framboise est un produit du tabac.
La portée de telles mesures est difficile à estimer mais on peut déjà s’inquiéter grandement de ses effets. Bien des fumeurs qui pensaient faire le saut de la cigarette traditionnelle à la vape renonceront sans doute à troquer leur dépendance pour la e-cig s’ils ne peuvent pas en faire l’essai en boutique. Puis, il y a fort à parier que des taxes exorbitantes viendront bientôt s’ajouter au coût du matériel de vape. Donc, rien pour encourager ceux qui voulaient arrêter de fumer pour économiser du fric en plus de leur santé. Rajoutons à ça le fait que la société continuera à les traiter en parias et vous avez la recette idéale pour garder des fumeurs loin de la vape.
Pour les vapoteurs, la perspective de devoir acheter des liquides à l’aveuglette est également bien triste. La variété des saveurs disponibles rend déjà le choix difficile, alors imaginez sans pouvoir y goûter… avant de débourser parfois jusqu’à 30$ pour une bouteille de 30 ml! Alors on fait quoi? On prend le risque de débourser pour un produit qu’on n’aimera peut-être pas? On se contente de racheter ad nauseam notre saveur favorite? On se met au DIY? Et on croise les doigts bien fort en espérant que la prochaine série de mesures s’attaquant à la vape ne s’étende pas à bannir complètement les saveurs (ce qui est déjà évoqué à mi-mot)? Et que des taxes de 40% ne viennent creuser un trou béant dans nos finances personnelles? S’il devient aussi difficile et coûteux de se sevrer du tabac avec la cigarette électronique, combien de gens découragés retourneront aux clous de cercueil?

Les détaillants d’articles de vape subiront un choc terrible. Beaucoup devront sans doute fermer boutique. Cela se passe d’explication.

De plus, l’idée de ne pas pouvoir vapoter aux terrasses et de devoir s’exiler avec les fumeurs à 9 mètres de toute porte ou fenêtre d’immeubles publics est fort peu réjouissante… En obligeant les vapoteurs à se retrancher dans l’équivalent de fumoirs avec les fumeurs, est-ce qu’on ne nuit pas à leurs chances de réussir à se sevrer du tabac? Et la fumée secondaire qu’on les forcera ainsi à respirer n’est-elle pas vraiment dure à avaler quand on a fait le choix de changer ses habitudes de vie pour prendre soin de sa santé?

En traitant la cigarette électronique comme un produit du tabac, le gouvernement va sans doute nuire à la santé publique davantage que lui rendre service.

Je suis bien d’avis qu’on restreigne la vente aux mineurs, qu’on limite l’usage en public (d’une manière raisonnable) et la publicité en matière de vape. Par contre, là où je ne suis plus d’accord, c’est lorsqu’on stigmatise le remède autant que le mal.

Ce manque de vision consternant risque littéralement de condamner des fumeurs à mort. En leur bloquant l’accès à l’alternative au tabac la plus efficace à avoir été découverte.

Qu’on cesse de dire que les effets de la cigarette électronique n’ont pas été prouvés. C’est faux.

Il existe bon nombre d’études. Faites vos devoirs et prenez-en connaissance. Lorsque j’entends la ministre Charlebois parler de « fumée électrique », je me demande bien de quelle manière elle s’est renseignée avant de diaboliser les vaporisateurs personnels! La nocivité de la e-cig par rapport à la cigarette analogue est infime. Et la vapeur secondaire est à toute fin pratique parfaitement inoffensive. Cela a été démontré plusieurs fois.

L’argument selon lequel la vape mènerait au tabagisme est parfaitement idiot aussi. Les jeunes qui font l’expérience de la cigarette électronique en vapotant des liquides fruités sans nicotine n’auront jamais envie de fumer une infecte cigarette de tabac comme prochaine étape. Ça n’a aucun sens. Oui, il existe une présence de la vape chez les jeunes. Mais quelle proportion de ceux-ci se seraient tournés vers la cigarette traditionnelle à la place? J’ai moi-même commencé à fumer à 14 ans et la cour d’école grouillait de petits morveux qui fumaient en cachette et retournaient en classe en sentant le mégot froid. Si la vape avait existé à cette époque, j’en aurais sans doute fait l’expérience. Est-ce que cela n’aurait pas été préférable? On ne pourra jamais tuer chez les jeunes la recherche de l’interdit, c’est tout bonnement impossible. Il est de la nature des jeunes de se rebeller. Alors que peut-on faire pour les garder à distance sinon leur interdire l’accès au produit et s’assurer que les détaillants appliquent la loi? Je ne crois pas que compliquer pour les adultes responsables et les ex-fumeurs l’accès à la cigarette électronique soit une réponse intelligente ou sensible.

Or, le gouvernement semble résolu à vouloir tuer dans l’œuf la révolution de la cigarette électronique. Condamnant ainsi plein de fumeurs, d’ex-fumeurs et de futurs fumeurs à demeurer dans l’esclavage du tabac. Sacrifiant une industrie florissante au nom de la peur et de la désinformation. Que cache cet acharnement à refuser de reconnaître les bienfaits des vaporisateurs personnels et à le mettre de l’avant pour ce qu’il est : un formidable outil pour se sevrer du tabac ou pour prévenir son usage?

Je crois qu’il est de notre devoir de se positionner et de faire entendre notre voix. Je vous invite à écrire à la ministre Charlebois et à lui faire part de votre mécontentement. Racontez-lui, poliment et posément, comment la cigarette électronique a changé votre vie et amélioré votre santé. Expliquez-lui pourquoi, selon vous, elle commet une erreur en traitant la vape comme un produit du tabac. Dites-lui que le parti qui aura votre vote aux prochaines élections sera celui qui montrera de l’ouverture face à la cigarette électronique. Car cela est au cœur de vos préoccupations.
Ce qui se passe est trop important pour rester les bras croisés ou la tête dans les nuages. Il est temps de défendre notre mode de vie, notre passe-temps et notre passion.

Ma lettre est prête. Et la vôtre?

 

Une amende historique contre 3 cigarettiers au Québec

Rothmans Benson & Hedges, Imperial Tobacco et JTI-MacDonald ont été condamnées à payer 15,5 milliards de dollars en dommages moraux et punitifs par la Cour supérieur du Québec.

C’est le plus gros dédommagement jamais accordé au Canada pour des victimes du tabac.

Un million de Québécois ont réclamé des dédomagements à ces multinationales. Presque 100000 d’entre eux sont atteints d’un cancer des poumons, du larynx ou souffrent de maladies pulmonaires chroniques.

Les plaignants ont attendus le verdict pendant 17 ans et un bon nombre d’entre eux sont déja décédés.

Le verdict

Juge Riordan:

Au cours des quelque 50 années visées par les recours, et pendant les 17 années de procédures qui ont suivi, les compagnies ont empoché des milliards de dollars aux dépens des poumons, des gorges et de la santé de leurs clients.

Le tribunal a basé son verdict sur quatre fautes commises par les trois compagnies au canada:

  1. Leur «devoir général de ne pas causer un préjudice à d’autres
  2. Du devoir du manufacturier d’informer ses clients des risques et des dangers de ses produits
  3. De la Charte des droits et libertés de la personne
  4. Enfin de la Loi sur la protection des consommateurs»

 

Indemnisations pour les victimes du tabac

Presque 1 million de personnes au Québec pourraient recevoir une compensation. Mais ce sont surtout les plaignants malade de cancer ou atteint d’emphysème qui seront réèllement indemnisés:

    1. 226 000 $ pour chaque personne atteinte d’un cancer du poumon ou de la gorge et qui a commencé à fumer avant le 1er janvier 1976.
    2. 180 000 $ pour chaque personne atteinte d’un cancer du poumon ou de la gorge et qui a commencé à fumer après le 1er janvier 1976.
    3. 68 000 $ pour chaque personne atteinte d’emphysème et qui a commencé à fumer avant le 1er janvier 1976.
    4. 54 000 $ pour chaque personne atteinte d’emphysème et qui a commencé à fumer après le 1er janvier 1976.
    5. 130 $ pour chaque personne devenue dépendante à la nicotine.

 

Intention de faire appel

Tamara Gitto, la vice-présidente d’Imperial Tobacco Canada, a annonçé qu’elle allait saisir la Cour d’appel du Québec. L’appel des cigarettiers pourrait durer plusieurs années et pourrait aller jusqu’à la Cour suprême du Canada.
Les multinationales soutiennent en particulier que les fumeurs sont déja informés, depuis des décennies, dans le cadre des obligations légales sur les avertissements sanitaires.

Au Québec, les ravages du tabac tuent à chaque année 10 000 personnes et coûtent à la communauté 4 milliards de dollars en soins de santé .
Dans le monde, six millions de décès annuels sont imputables au tabac.
Le tiers des cancers du poumon sont liés à l’usage du tabac.

Dans l’état actuel des connaissances, les preuves suggèrent que la cigarette électronique est une voie satisfaisante pour préserver la santé des fumeur. Le rapport bénéfice-risque est positif.
Selon les études, L’e-cigarette contribue au contrôle de la consommation de tabac et permet aux fumeurs invétérés de fortement diminuer leur consommation de cigarettes, voire de l’arrêter totalement.

Bonne vape!

La e-cigarette dans les lieux publics au Québec

Illustration: Olivero, dessin de presse

La cigarette électronique est devenue un produit du tabac.

Est-il possible de vapoter dans les lieux publics au Québec?

Révision du 2 décembre 2012: La réponse est non. Le reste de cet article n’a plus de sens.

La dernière révision de la loi sur le tabac au Québec date de 2006, elle n’est donc pas récente et n’inclut pas la cigarette electronique.

Dans l’état actuel de la loi, les québecois peuvent donc vaper sans contrainte dans tous les lieux publics si aucun règlement spécifique ne l’interdit. Pouvoir utiliser sa e-cig est donc à la discrétion du propriétaire du lieu.
Le gouvernement libéral travaille actuellement sur une mise à jour de ce texte qui devrait sortir au printemps 2015 et qui touchera tous les vapoteurs (EDIT: Fin 2015, cette loi n’est toujours pas sortie, c’est une très bonne nouvelle pour les vapoteurs). L’interdiction de la e-cigarette dans les édifices publics est envisagée.

De leur côté, l’Union des tenanciers de bar (UTBQ) et l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ), ne voient pas encore d’utilité à réglementer l’utilisation de la e-cigarette dans les lieux publics de la Province. En effet, la e-cig a probablement ramené des clients qui ne fréquentaient plus ces établissements depuis l’interdiction du tabac.
Nous avons fait un sondage auprès de quelques restaurants et bar de la rue Jarry (quartier Villeray) à Montréal et les propriétaires ne sont pas contre l’usage de la cigarette electronique dans leur établissement.

Certains établissements ou centres commerciaux, comme le complexe Desjardins à Montréal par exemple, interdisent déjà le vapotage (je me suis fait gentiment appréhender par un agent de la sécurité même s’il n’y a aucun écriteau mentionnant cette interdiction).

Etat des lieux des interdictions

Depuis fin 2014, de plus en plus de municipalités et d’établissements au Québec émettent des règlements anti-e-cigarette.
Ce billet sera régulièrement mis à jour avec les actualités.

Villes et arrondissements du Québec

Quartier du Plateau Mont-Royal à Montréal

Le Conseil d’arrondissement du Plateau-Mont-Royal a donné un avis de motion pour adopter en mai 2015 un règlement interdisant l’utilisation de la cigarette électronique dans les édifices et installations sportives et aquatiques de l’arrondissement.

Montréal-Nord

Le 20 janvier 2015, l’arrondissement de Montréal-Nord a été le premier arrondissement de la Ville de Montréal à interdire la e-cigarette dans ses lieux publics municipaux. Le maire de Montréal-Nord, Gilles Deguire a pris cette décision car de plus en plus de personnes vapaient à la bibliothèque, dans les centres communautaires et dans les salles d’exposition de la maison de la culture.
Certains élus de Montréal et la conseillère municipale de Villeray, pensent que la cigarette électronique devrait être interdite dans les espaces publics où l’usage de la cigarette traditionnelle l’est déjà.

Montréal interdit la vapoteuse à ses employés municipaux

Le 28 janvier 2015, les employés de la Ville de Montréal n’ont plus le droit d’utiliser leur e-cigarette sur leur lieu de travail. Cette décision a été prise par le maire Denis Coderre sans aucune concertation avec les syndicats.

Transports en commun

La STM prépare une modification de son règlement pour juin 2015

Au printemps 2015, vaper sera passible d’une amende de 50$ dans toutes les stations de métro de Montréal et dans les véhicules de la Société de Transport de la ville de Montréal.

Le RTC à Québec

Le Réseau de Transport de la Capitale nationale, qui assure le transport collectif d’autobus pour la Ville de Québec et ses environs, devrait faire comme la STM avant l’été 2015.

Les autobus de la STS

Début mars 2015 Sherbrooke prend ses responsabilités et interdit de vaper dans les transports en commun de la Ville .
Les contrevenants risquent une amende de 50$ à 500$.

Etablissements publics et privés

L’Université de Montréal

Les étudiants de l’UdeM ne peuvent plus vapoter dans l’enceinte de leur établissement depuis octobre 2014. Cette interdiction inclut également les installations temporaires, les abribus et les terrasses.
L’UQAM et l’Université Concordia sont en réflexion.
A l’extérieur du Québec, l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB) et l’Université Thompson-Rivers en Colombie-Britannique, la placent dans la même catégorie que la cigarette traditionnelle.

L’Université de Sherbrooke

L’article 5.14 du règlement intérieur qui date de juin 2014 indique qu’il est « strictement interdit de fumer la cigarette électronique dans tous les lieux fermés sous la juridiction de l’Université de Sherbrooke ainsi que sur les terrains à l’intérieur d’un rayon de 9 mètres de toute porte d’accès à un immeuble de l’Université ». C’est un copier/coller de l’article précédent qui concerne les cigarettes tabac.
Contrairement à l’article sur le tabac, le paragraphe qui interdit la e-cig ne prévoit pas d’amende pour le contrevenant.

Ville de Saguenay

Les employés n’ont pas le droit de vapoter dans les édifices municipaux.

Salles de spectacle

Le Metropolis à Montréal

Centres commerciaux

Le Complexe Desjardins à Montréal
Place Ste-Foy à Québec
Le Centre Eaton à Montréal

Cette liste est loin d’être exhaustive, n’hésitez-pas à mettre en commentaire des lieux que vous fréquentez et où il est dorénavant interdit d’utiliser son vaporisateur électronique.

Cet article explique de façon générale le droit en vigueur au Québec et n’est pas un avis ou un conseil juridique.

La e-cigarette électrise la colline

Le comité permanent de la santé à la Chambre des communes d’Ottawa a étudié les cigarettes électroniques et vient de présenter un rapport sur le vapotage. Celui-ci recommande principalement de créer un cadre législatif pour mieux contrôler la vente et l’utilisation des vaporisateurs électroniques au Canada.

Les députés ont tenu huit réunions auxquelles ont comparu 33 témoins, dont le Docteur Gaston Ostiguy. A l’aide de tous ces témoignages, le comité a rédigé une liste de 14 recommandations dont voici un résumé.

Soutenir la recherche

Il est recommandé que le gouvernement du Canada affecte des nouveaux projets de recherche sur les vaporisateurs électroniques.

Adopter un nouveau cadre législatif

La vente et l’utilisation des e-cigarettes doivent rentrer soit sous le régime de la Loi sur le tabac ou dans une nouvelle loi.
L’adoption de cette loi doit se faire en concertation avec les provinces et tous les acteurs concernés.

e-liquides, nicotine et arômes

Les e-liquides, qu’ils contiennent ou non de la nicotine feront partie de cette loi.
De la même manière que ce qui a été fait en Europe, le comité d’Ottawa propose de limiter le seuil maximal pour la concentration de nicotine contenu dans les e-liquides.
Les fabricants de eliquides devront indiquer d’une manière exhaustive tous les ingrédients contenus dans leurs recette.

La nicotine est un produit dangereux:
les flacons doivent être équipés d’une sécurité enfants et les étiquettes doivent faire apparaître des pictogrammes et un texte d’avertissement.

Présentation des cigarettes électroniques

Les parlementaires recommandent que cette loi distingue clairement les cigarettes tabac des cigarettes electroniques. La forme et les fonctionnalités des vaporisateurs doivent s’éloigner au maximum des anciennes cigarettes, pas de filtre (à café :)) , ni d’extrémité rouge comme sur les ciga-like.

Il faudra mettre en place des normes qualité strictes pour contrôler l’innocuité des dispositifs électroniques.

Publicité

Cette loi devrait interdire aux fabricants et aux vendeurs de cigarette electroniques de mentionner les effets positifs de cette méthode si ceux-ci n’ont pas été scientifiquement prouvés.

De la même manière que pour le tabac, la publicité et la promotion des produits liés à la e-cig devraient être restreintes.

Commercialisation croisée avec le tabac

Pour éviter une renormalisation des produits du tabac, il sera interdit d’utiliser les logos de l’industrie du tabac.
Chez eVAP, nous pensons, par exemple, aux nombreux e-liquides commercialisés avec le logo « Marlboro ».

Vente aux mineurs

Même si cette interdiction est difficilement applicable, il faut interdire la vente des inhalateurs électroniques de nicotine aux personnes âgées de moins de 18 ans.

La e-cigarette dans les lieux publics au Canada

Toujours dans le but d’éviter un effet de renormalisation, le comité propose d’interdire le vapotage dans les lieux publics à compétences fédérales.

Chez eVAP, nous espérons que le gouvernement fédéral adoptera un modèle de réglementation propre aux vaporisateurs électroniques. Les e-cigarettes ne doivent pas être associées aux produits du tabac ni aux produits thérapeutiques.
Ce cadre réglementaire devra permettre aux fumeurs du Québec d’accéder facilement à cette méthode de réduction des risques tout en protégeant au maximum les non-fumeurs.

La plupart des recommandations du comité sont pleines de bon sens, nous avons cependant de sérieux doutes sur l’utilité et l’application de l’interdiction des arômes « bonbons ». Entre les arômes bonbon fraise, bonbon banane, caramel et tous les autres e-liquides sucrés, le cadre législatif du e-liquide bonbon sera un casse tête à mettre en place!

DÉFI TABAC QUEBEC du 5 février au 17 mars 2024

Défi J’arrête, j’y gagne! Un Pas Vers la Liberté de la Nicotine

Chaque année, le Défi J’arrête, j’y gagne! invite les Québécois à entreprendre un parcours libérateur : arrêter de fumer ou de vapoter pour retrouver bien-être et liberté. Avec un engagement de six semaines, les participants multiplient par six leurs chances de se libérer de la nicotine pour de bon. Le défi 2024 représente bien plus qu’une résolution : c’est une aventure vers une vie plus saine, soutenue par une communauté motivante.

Cette campagne positive demeure plus que jamais d’actualité au Québec qui compte encore 22% de fumeurs* – + de 2 millions de personnes – dont 60% souhaiteraient arrêter de fumer.

Ressources et soutien

  • Site web defitabac.ca : retrouvez des outils pratiques, des guides et des informations adaptés à chaque étape de votre démarche d’arrêt.
  • Courriels de motivation : recevez des messages personnalisés et réguliers pour maintenir la motivation, souligner les bienfaits et célébrer les progrès réalisés.
  • Communautés en ligne : partagez vos expériences et tirez force et inspiration des témoignages de ceux qui relèvent le même défi, sur Facebook et Instagram.
  • Services j’arrête : bénéficiez d’un soutien gratuit et confidentiel via le site jarrete.qc.ca, la ligne d’assistance au 1 866 JARRETE (527-7383), et des centres spécialisés où des professionnels sont prêts à vous accompagner.

Les avantages d’une participation : bien plus qu’un défi

  • Soutien collectif : intégrer une communauté, c’est se sentir compris et soutenu. La dynamique de groupe peut être une aide précieuse dans les moments de doute.
  • Outils pratiques et gratuits : avec des ressources en ligne et en personne, vous structurez votre parcours et obtenez des réponses immédiates à vos questions et besoins.
  • Concours et récompenses : en plus de progresser vers une meilleure santé, vous pouvez gagner des prix, dont un grand prix de 5 000 $, pour célébrer votre engagement.

Pourquoi se lancer ?

Ce défi va au-delà d’un simple test de volonté. C’est une chance de retrouver énergie et confiance en soi, d’entrer dans un cercle vertueux où chaque jour sans nicotine vous rapproche de la liberté. En plus des récompenses matérielles, vous gagnerez en sérénité et en bien-être durable.

Pour en savoir plus ou vous préparer à la prochaine édition, rendez-vous sur le site officiel du Défi J’arrête, j’y gagne!

Montréal bannit la e-cigarette pour ses employés

Cette semaine, nous vous présentons une nouvelle réduction du droit des vapoteur comme alternative à la cigarette electronique:

Les employés de la Ville de Montréal n’ont plus le droit d’utiliser leur e-cigarette sur leur lieu de travail.

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La STM interdit le vapotage dès le printemps

Il ne se passe pas un jour où la liberté des vapoteurs est réduite.

Aujourd’hui, c’est au tour de la STM de modifier son règlement pour interdire la cigarette électronique sur la totalité de son réseau de bus, métro et même les abris. Fini le vapotage sur les quais de la station Jarry dans mon beau quartier de Villeray :(

Une fois approuvée par le conseil d’agglomération de Montréal, la mesure sera appliquée au printemps 2015.
Le RTC de Québec compte suivre le pas d’ici un mois.

Chez eVAP, nous proposons d’inclure dans ce règlement l’interdiction à la STM d’augmenter ses tarifs car cela incommode tous les voyageurs.

Et vous? Vapotez-vous dans le métro ou dans les bus du Québec et cela dérange-t-il vraiment les autres voyageurs?
 
 

Montréal-Nord interdit le vapotage

Après l’Université de Montréal et la Ville de Côte-Saint-Luc, c’est maintenant l’arrondissement Montréal-Nord qui interdit la e-cigarette, alternative au tabac dans ses édifices publics.

Les vapoteurs sont une fois de plus traités comme les fumeurs et devront respecter la restriction de neuf mètres requise par la Loi sur le tabac du Québec.

Chez eVAP, nous sommes une fois de plus attristés par l’absence de distinction entre vapoteurs et fumeurs au Québec. Dans notre beau quartier de Villeray, il n’y a encore aucune interdiction comme celle-ci.

Il faut noter qu’au même moment, la Cour de Cassation en France a jugé que l’interdiction de fumer ne concerne pas la cigarette électronique au motif que « La ecig ne saurait être assimilée à une cigarette traditionnelle car le e-liquide, mélangé à l’air, est diffusé sous forme de vapeur; qu’en conséquence les textes visés (la loi sur le tabac) ne sont pas applicables ».

Pensez-vous que la cigarette électronique à Montréal a du soucis à se faire?