Choisir votre cigarette électronique

Pour bien choisir sa e-cigarette, que ce soit en ligne ou dans un magasin physique, il est utile de comprendre les différents éléments qui la composent.
Les cigarettes electroniques sont composées d’une batterie rechargeable, d’un atomiseur (résistance chauffante) et d’une réserve de e liquide nicotinée ou non.

La e-cig permet de générer de la vapeur de e liquide chauffée par l’atomiseur; elle ne contient ni goudron, ni monoxyde de carbone, ni les autres substances toxiques que l’on trouve dans les cigarettes traditionnelles.
Au Québec et au Canada, la cigarette electronique est considérée comme un produit de consommation courante et n’est pas assujettie à la Loi sur le tabac (du moins pas encore).

La batterie des e-cigarettes

batterie cigarette electroniqueLa batterie permet de faire fonctionner l’atomiseur de votre cigarette electronique. Lorsqu’elle est vide, vous pouvez la recharger via un adaptateur branché sur le secteur, à une prise USB ou à votre allume cigare.

Il existe :

  • des petites batteries cylindriques qui présentent l’inconvénient de devoir être rechargées plus souvent,
  • des grosses batteries cylindriques qui sont également plus longues. Elles ont une autonomie plus importante et peuvent durer jusqu’à 2 jours
  • des batteries en forme de boite , qui ont généralement une autonomie assez longue. Ces mods box sont assez performants et sont également utilisés par les vapoteurs plus experts qui vapent en « sub-ohm ».

Remarque : Les kits de cigarettes electroniques sont généralement vendus avec deux batteries ce qui vous permettra d’alterner une en charge et une en utilisation. En boutique, on trouve de plus en plus de kits « Premium » qui sont un peu plus dispendieux que les kits classiques mais qui sont très performants.

  • des batteries manuelles pour lesquelles vous devrez appuyer sur un petit bouton en même temps que vous tirez sur votre cigarette electronique. L’avantage est que la batterie s’allume très rapidement, le débit de fumée est donc plus élevé. Cela permet également un contrôle plus précis du fonctionnement de la batterie. Par contre, il est pratiquement impossible de la tenir comme une véritable cigarette. En dehors des mods box, une cigarette electronique avec batterie manuelle se tiendra plus souvent entre le pouce et l’index. C’est le type de batterie que nous conseillons.
  • des batteries automatiques qui se mettent en marche automatiquement lorsque vous tirez sur votre cigarette electronique. Par contre, une batterie automatique demandera plus de temps pour l’appréhender correctement. En effet, vous ne pourrez pas tirer dessus comme sur une vraie cigarette mais plus lentement et plus longuement (entre 3 et 5 secondes) afin de laisser le temps à la batterie de chauffer l’atomiseur pour vaporiser le e liquide. Les e-cigs sont généralement assez fines et plutôt discrètes. Chez eVAP nous n’aimons pas ce type de matériel car il n’est pas aussi performant que les batteries automatiques et que ce type de cigarettes (cigalike) ressemble trop à celles au tabac.

 

La cartouche

cartouche-cigarette-electroLa cartouche doit être remplie avec du e liquide qui donnera du goût à votre cigarette electronique et vous apportera la dose de nicotine choisi (de 0 mg à 32 mg). Ce type de matériel est heureusement en voie de disparition car il a tendance à fuir et son utilisation est plus complexe.

Il existe :

  • des cartouches à bourre qui contiennent une fibre (bourre) qui permet de recueillir le liquide et de l’amener à l’atomiseur par capillarité. L’avantage de ces cartouches est un hit plus puissant. Les inconvénients résident dans la très petite contenance de e liquide et par de possibles fuites d’e liquides.
  • des cartouches à bourre ou tank. Elles ont l’avantage de présenter moins de fuite d’e liquide et grâce à leur transparence elles vous permettront de vérifier le niveau d’e liquide restant.

Comme mentionné plus haut, les cartouches ont tendance à disparaître au profit de systèmes plus fiables tels que les clearomiseurs.

 

L’atomiseur

atomiseur-cigarette-electroL’atomiseur est l’appareil relié à la batterie de votre cigarette electronique et a pour fonction de produire de la vapeur par échauffement du liquide contenu dans le réservoir ou la cartouche. Il en existe plusieurs en fonction du type de cartouches. L’atomiseur et la cartouche sont parfois regroupés dans un seul contenant que l’on appelle un « cartomiseur ».

 

Le clearomiseur

clearomiseur-atomiseurLe clearomiseur ou clearo remplit le rôle de l’atomiseur et celui de la cartouche et peut remplacer ces 2 éléments. L’avantage est qu’il a une très grande contenance et peut donc durer plusieurs journées sans avoir à rajouter du e liquide.

Il y a encore peu de temps, le meilleur rapport qualité/prix était incontestablement les clearomiseurs de type Stardust. Mais la technologie avance très vite dans le domaine de la cigarette electronique et les constructeurs améliorent en permanence leur matériel. Pour 2024 eVAP vous conseille plutôt d’acheter des clearomizers de type « Bottom ou vertical coil » avec la résistance située en bas.

De nombreux kits eGo existent et regroupent 2 cigarettes electroniques de type eGo et plusieurs clearomiseurs de type « Bottom ou vertical coil ». Si vous choisissez un clearo avec une double résistance, il produira une vapeur plus chaude et très appréciée des vapoteurs par contre, il consommera plus de e-liquide.

Le clearomiseur est probablement l’élément le plus important quand on choisit sa e-cigarette car c’est lui qui exalte les saveurs du e liquide.

Les kits de cigarettes electroniques

Les kits regroupent tous les éléments décrits ci-dessus en un seul produit:

  • 1 ou 2 cigarettes complètes (batterie + clearomiseur)
  • Un chargeur USB et mural
  • Des résistances de rechange

Généralement le e-liquide n’est pas inclus dans le kit.
Nous espérons que cet article vous aura aidé à trouver la cigarette electronique qui vous convient le mieux, selon votre profil de fumeur. N’hésitez-pas à nous écrire ou à consulter les autres articles de notre blog qui sont régulièrement mis en ligne.

e-liquide avec nicotine: précautions à prendre

Avec l’essor des vaporisateurs électroniques, de plus en plus de nicotine liquide est utilisée et stockée par les anciens fumeurs.

Ce produit n’est pas anodin et des précautions d’usage doivent être prises pour son stockage et son utilisation.

Les e-liquides contiennent souvent de la nicotine

Cette substance procure uniquement du plaisir au fumeur, c’est exactement la même substance que l’on retrouve dans les e-liquides. Comme la caféine, c’est juste un stimulant, elle n’est pas classée comme cancérigène mais peut représenter un poison en très forte concentration.

Les flacons sont généralement équipés de pipettes ou de compte-gouttes et sont vendus dans des bouteilles de 7 à 50 ml.

Au Québec, même s’il n’y a pas encore de législation sur ces produits, les boutiques vendent des e-liquides dont la concentration de nicotine n’excède pas 20 mg/ml, comme aux Etats-Unis. Les flacons sont tous équipés de sécurité enfant.

La nicotine est transdermique et est absorbée directement par la peau ou les muqueuses, à forte concentration elle doit donc être manipulée avec prudence. Un e-liquide à 20 mg est fortement dilué et contient uniquement 2% de nicotine. Il n’y a aucun danger de s’en mettre quelques gouttes sur les mains, il suffit de se les passer sous l’eau.

De la même manière que vous rangez vos produits ménagers tels que l’eau de javel, il est normal de conserver ses e-liquides avec nicotine hors de la portée des enfants et des animaux. Eviter par exemple de les poser dans la cuisine entre la machine à café et le grille-pain.

Ne laissez pas traîner vos e-liquides!
Même si elle est fortement diluée pour nos e-cigarettes avec nicotine, ce produit peut être dangereux pour les enfants et les animaux.

Les mixologues prennent des précautions particulières lorsqu’ils manipulent des liquides à forte concentration de nicotine et doivent mettre une combinaison, un masque et des gants.

Lorsque vous fabriquez vos jus et que vous manipulez des concentrations élevées de nicotine, il faut également prendre des précautions d’usage.En cas d’ingestion accidentelle, de contact avec la peau ou avec les yeux, il faut rincer abondamment à l’eau la zone concernée et appeler tout de suite le 911 et leur lire l’étiquette du e-liquide.

Vapotage et effets secondaires de la nicotine

Il est important d’informer les utilisateurs que la nicotine peut avoir divers effets secondaires. En particulier pour les fumeurs qui débutent avec un vaporisateur électronique et qui consomment un e-liquide à forte concentration de nicotine.

La moitié des débutants ont eu la bouche ou la gorge sèche. Cet effet secondaire a disparu avec le temps.

Il n’y a généralement pas de danger de surdosage de nicotine. Depuis toutes les années qu’il vit avec le tabac, le fumeur connait bien cette substance. Quand il a pris trop de nicotine, il pose son vaporisateur et attend que ça passe.

Pour les personnes qui manipulent des concentrations élevées de nicotine, un surdosage peut provoquer:

  • des vertiges,
  • des palpitations cardiaques.
  • des maux de tête,
  • des insomnies ou des vomissements.

Pour les gros fumeurs, 18 mg n’est quelquefois pas suffisant et hésitent à prendre une concentration supérieure car le hit est trop fort pour eux.
Il faut savoir que les cigarettes au tabac délivrent la nicotine beaucoup plus efficacement, en particulier car les cigarettiers ajoutent des produits qui « endorment » la gorge.

Ces inconvénients sont probablement une des causes des 20% d’échecs de la e-cig.

Le docteur Jacques Le Houezec est un spécialiste français de la nicotine qui en parle très bien dans cette vidéo:

 

Qui ne devraient pas vapoter?

L’utilisation de e-liquide à l’aide d’un vaporisateur électronique est contre-indiquée pour les personnes suivantes:

  • Les non fumeurs, si vous ne fumez pas, ne commencez pas à vaper de cigarette electronique avec nicotine
  • Les personnes allergiques à la nicotine
  • Les femmes enceintes ou qui allaitent
  • les personnes présentant des facteurs de risque cardiovasculaire
  • Les personnes atteintes d’hypertension
  • Les personnes présentant des faiblesses respiratoires.

 

Quelques empoisonnements nicotiniques constatés

Dans l’état de New York, un enfant âgé d’un an est décédé suite à l’ingestion de e-liquide pour e-cigarette.

En 2 ans, c’est le second cas d’empoisonnement mortel recensé dans le monde. Le précédent était en Israël. A notre connaissance, il n’y a pas eu de cas semblable à Montréal ou ailleurs au Québec.

Le nombre d’appels au 911 concernant des intoxications au e-liquide est en augmentation depuis 2 ans. Ce nombre doit cependant être mis en corrélation avec l’expansion du marché de la e-cigarette et est beaucoup moins important que les accidents liés au tabac.
Aux États-Unis, ces incidents ont généré six fois moins d’appels que les intoxications à la cigarette au tabac.

Le risque de cancer lié aux cigarettes électronique est 50 000 fois plus faible que pour le tabagisme

Par le Dr Farsalinos

Peu de temps après qu’une étude dans la revue Tobacco Control ait identifié un risque de cancer très faible dans les cigarettes électroniques par rapport aux cigarettes de tabac, une nouvelle étude effectuée par des chercheurs italiens a essayé de calculer le risque de l’exposition à la e-cigarette comparativement au tabagisme.
Les auteurs ont utilisé comme mesure la taille des particules et la distribution de masse. Cependant, et contrairement à l’argument scientifiquement erroné selon lequel seul le nombre et la taille des particules sont importants, ils ont calculé le risque en utilisant la composition de l’aérosol et des particules.

On a constaté que les cigarettes électroniques exposent à des particules environ 100 fois plus élevées – 10 μg (PM 10) comparé au tabagisme. Les partisans fanatiques de la théorie de la matière particulaire (qui est une interprétation erronée de la science et devraient être considérés comme des ragots plutôt qu’un débat scientifique sérieux) soutiendraient que les cigarettes électroniques augmenteraient le risque de cancer de 100 fois par rapport au tabagisme.

Cependant, l’évaluation minutieuse de la composition en aérosol des cigarettes électroniques a montré que le risque de cancer pour les vapoteurs est bien inférieur à celui du tabagisme.

Pour être exact, ils ont identifié un risque de cancer à vie (ELCR) de 57 000 fois inférieur à celui du tabagisme.

Les auteurs développent en disant que: « … Les résultats de risques (ECR) sont inférieurs à la limite cible rapportée par l’Organisation Mondiale de la santé (l’OMS). ===> l’étude italienne fait état d’un ELCR de 1 × 10 -5 comme valeur cible , tandis que l’EPA considère qu’une gamme de risque cible de 10 -6 à 10 -4 est «sûre et protectrice du public». la santé « mais » même des risques légèrement supérieurs à 1 × 10 -4 peuvent être considérés comme suffisamment protecteurs « dans des conditions spécifiques.  »

Je suis certain que cette étude ne va pas générer de publicité. Ceci est très commun pour les études montrant quelque chose de positif concernant les cigarettes électroniques.

Après tant d’études publiées au cours des dernières années, les fumeurs croient encore que les cigarettes électroniques sont pareillement ou plus nocives que le tabagisme.

C’est triste pour la santé publique …

Propagande anti-vape

Par Martin Ouellet

 

Sérieusement, c’est vraiment triste de constater comment la propagande anti-vape (le salissage orchestré par les conglomérats du tabac et pharmaceutique) ont réussi à démoniser le meilleur outil de cessation du tabac jamais inventé.
 
T’sais quand quelqu’un mentionne son intention d’arrêter de fumer en vapotant, t’as toujours une pléthore de monde qui ne connaissent absolument rien pour lui suggérer d’y aller cold turkey ou de se mettre des patchs, etc.
Heille, le gros! Ça marche pas, ces affaires-là. Y’a genre 8% de taux de réussite! Sais-tu combien de méthodes foireuses j’ai essayé avant d’être capable d’arrêter de fumer après 20 ans ?

 

Pis quand tu me parles des effets néfastes de la vape, tu me parles de quoi au juste?

 

Parce que « ça peut pas être bon pour la santé« , c’est pas scientifique ben ben. Pis arrête de répéter qu’il n’y a pas d’études faites sur le sujet. Il y en a plein. C’est juste qu’au Canada, les autorités responsables de protéger la santé des citoyens refusent de faire leurs propres études et préfèrent se fier sur des études commanditées par les compagnies de tabac.
Quand les rayons des supermarchés, des pharmacies et des dépanneurs cesseront de regorger de produits néfastes approuvés par Santé Canada, je penserai que la motivation de cet organisme repose vraiment dans le souci du bien-être des Canadiens. D’ici là, je vais considérer que c’est une pute au service des lobbys comme tout le reste de l’appareil gouvernemental.

 

Sais-tu qu’en Angleterre, les médecins prescrivent la cigarette électronique, qu’elle est remboursée par les assurances et qu’on peut la voir annoncée dans des publicités au même titre que la Nicorette ? Et les études (indépendantes et scientifiques) réalisées là-bas ont conclu que de vapoter était 95% meilleur pour la santé que de fumer ?
95% c’est pas 100%, tu vas me dire. Sauf que sais-tu qu’est-ce qui n’est pas dangereux de nos jours? Rien pantoute. Respirer, boire de l’eau, manger, prendre des médicaments, utiliser des produits de soins corporels, tout représente un danger ! Tout est pollué. C’est plate, mais c’est de même.
 
Pis de toute façon, un produit de sevrage, c’est un produit de réduction de méfaits. Tu souffres de dépendance à l’héroïne, on te donne de la méthadone pour décrocher. Est-ce que la méthadone est inoffensive? Non. Est-ce que c’est mieux que de se shooter du smack ? Oui. Est-ce que tu vas être capable d’arrêter la junk sans méthadone ? Probablement pas. Faque voilà, t’as tout compris.
Astheure, quand quelqu’un vous dit qu’il veut arrêter de respirer un concentré d’agents cancérigènes prouvés pour quelque chose « qui est sûrement pas si innofensif que ça, t’sais » pouvez-vous l’encourager svp ? Surtout si vous n’avez pas la moindre idée de ce dont vous parlez ?
 

Merci.

 

 

Petit guide de sécurité des piles

Par Martin Ouellet

Dernièrement, divers incidents liés à des piles ou des mods qui explosent ont donné bien mauvaise presse à la vape dans les médias. C’est pourquoi nous avons cru important de rappeler les précautions à prendre pour l’utilisation, l’entreposage et l’entretien de vos accumulateurs.

 

Un étui pour le transport de vos piles: un must !

Tout d’abord, il faut toujours transporter vos piles de rechange dans un étui prévu à cet effet. Il s’en vend pour une poignée de change dans toutes les boutiques de vape et sur la majorité des sites internet qui font le commerce de matériel pour e-cigarette.

Jamais, au grand jamais, vous ne devez trimballer des accumulateurs nus dans vos poches ou votre sac, encore moins si des objets métalliques tels des clés ou de la monnaie s’y trouvent.

La raison en est très simple : ceci peut provoquer un court-circuit qui fera surchauffer vos piles et peut même mener à une explosion! Trouvez une autre façon de faire parler de vous dans le journal.

 

Pour un mariage durable et de qualité

Quand vous achetez un mod neuf dépourvu de pile interne, prévoyez un montant supplémentaire pour acheter des piles neuves. Votre priorité ne devrait pas aller à votre nouveau joujou, mais bien à veiller à ce que vous puissiez vous en servir en toute sécurité.

Si votre mod nécessite deux ou trois accumulateurs, vous devrez les marier (c’est-à-dire vous en servir dans ce mod et uniquement dans celui-ci).

Numérotez vos piles à l’aide d’un marqueur indélébile ou d’une petite étiquette et veillez à les changer de place après chaque recharge, pour assurer une usure égale de vos piles.

Quand vous constatez que vos piles se déchargent et se rechargent rapidement, il est temps de vous en procurer de nouvelles. Dépendamment de l’usage que vous en faites, les piles ont une durée de vie de quelques mois. N’essayez pas d’économiser en vous servant de piles fatiguées ; épargnez-vous plutôt des ennuis.

 

Bien logées et nourries

Il est toujours préférable de recharger vos piles dans un chargeur externe, même si votre mod est pourvu d’un port USB. Il y a eu plusieurs incidents avec des mods prenant feu ou explosant durant la recharge. Cela peut survenir à cause d’une surchauffe des accumulateurs, une défaillance de la puce, etc.

C’est pourquoi il est recommandé de faire l’acquisition d’un bon chargeur. Là aussi, ne lésinez pas sur la qualité et optez pour un chargeur intelligent muni d’une protection contre la surcharge, une option indispensable selon moi.

Ne laissez pas vos piles à charger si vous quittez la maison. Si le cycle de charge est de plusieurs heures, passez à l’occasion jeter un œil à votre chargeur et touchez les piles pour voir qu’elles ne sont pas anormalement chaudes ou qu’aucune odeur suspecte ne s’en dégage. Gardez toujours le chargeur et vos piles loin de toute source de chaleur.

Des chargeurs intelligents offrent également une foule d’options intéressantes, notamment un indicateur de résistance interne qui vous permettra d’évaluer l’usure de vos piles.

 

Des piles bien habillées sont des piles bien protégées

L’emballage plastique qui recouvre vos accumulateurs n’est pas une décoration.

Il sert à les protéger des court-circuit (et vous aussi du coup). Examinez régulièrement vos piles pour vérifier que l’emballage n’est pas déchiré ou abîmé. Si c’est le cas, cessez immédiatement de vous en servir. Trouvez une boutique près de chez vous qui offre un service de remballage de piles ou alors commandez le nécessaire pour le faire vous-même à la maison. D’ici là, ces piles sont à la retraite forcée, compris ?

 

Le dangereux territoire du sub-ohming sur mod mécanique

Si vous voulez vous aventurer du côté des mods mécaniques pour pratiquer le sub-ohming alors j’ai une petite liste d’impératifs à vous partager :

a) Connaître la loi d’ohm (si vous ne savez pas de quoi je parle, arrêtez de lire, vous n’êtes pas prêts pour le sub-ohm… restez en territoire régulé).

b) Faire l’acquisition d’un ohmètre de qualité que vous utiliserez religieusement pour mesurer la résistance de vos montages avant de les mettre sur vos mods.

c) Avoir des piles à fort ampérage capable de supporter le stress que vous leur imposerez (en fonction de la résistance que vous avez fabriquée ; voir point a).

d) Être attentif au moindre signe de surchauffe de votre mod.

e) Dès que vous constatez une diminution de performance, vos piles sont fatiguées. Allez, hop! On recharge. Ne jamais trop décharger vos batteries.

f) Si vous n’êtes pas un expert, n’utilisez pas de mod hybride (souvent impliqués dans les accidents qui défraient la manchette). Si vous êtes un expert, alors vous savez qu’on utilise sur un mod mécanique hybride uniquement des drippers et des atomiseurs dont le plot 510 dépasse suffisamment pour être sécuritaire.

g) On ne met JAMAIS de clearomiseurs de type subtanks sur un mod hybride.

h) Inspectez régulièrement votre mod pour vous assurer qu’il n’est pas endommagé, particulièrement le bouton d’allumage (la switch en bon français) et que le ressort est en bon état. Si le bouton devient chaud à l’usage, c’est très mauvais signe. Trouvez le bobo et arrêtez de vous servir de ce mod tant que ce n’est pas réglé.

i) La dernière règle est aussi la plus importante : si vous n’êtez pas sûr de ce que vous faites, ne le faites pas. C’est aussi simple que ça. Demandez conseil à des vapoteurs plus avancés que vous, allez voir des pros en boutique ou bien trouvez-vous tout simplement des passe-temps moins dangereux.

 

Les Noisy Crickets, ça pousse pas dans les arbres

Ici, je m’adresse aux commerçants : pour l’amour du Ciel, ne vendez pas de matériel avancé à n’importe quel débutant sans vous assurer qu’il reparte de chez vous avec les connaissances nécessaires pour ne pas se mettre en danger.

La tentation d’une vente rapide ne devrait jamais primer sur la responsabilité qui vous incombe de former et éduquer votre clientèle, particulièrement en ce qui a trait à la sécurité. Discutez un peu avec vos acheteurs de mods mécaniques afin de vous assurer qu’ils savent ce qu’ils font, qu’ils utilisent du matériel approprié et qu’ils prennent les précautions qui s’imposent.
Lorsque quelqu’un se retrouve dans le journal après s’être fait péter sa vape à la gueule, c’est mauvais pour lui, en premier lieu, pour tous les vapoteurs ensuite et pour vos affaires en dernier lieu. N’oubliez jamais que ça fournit des munitions au gouvernement et à tous les opposants à la vape pour nous tirer dessus.

En fin de compte, ça ne profite à personne et c’est mauvais pour votre business et pour notre mode de vie.

 

C’est bien beau tout ça, mais on achète quoi à la fin ?

Choisissez toujours des piles li-ion de la plus haute qualité et d’une source fiable. Si vous ne pouvez pas vérifier la provenance de vos piles, laissez tomber. Je ne recommande pas d’acheter de piles de seconde main non plus. On ne peut pas se permettre d’être cheap là-dessus. Les piles ne sont pas un accessoire, elles sont l’élément le plus important de votre vaporisateur personnel. Sans des piles de qualité, rien à foutre de votre e-juice délicieux, de votre mod fancy pis vos prouesses de builder !

Si vous ne faitez pas attention à vos piles, vous êtes une bombe à retardement qui s’ignore.

 

 

Pis si ça surchauffe, on fait quoi? On se roule par terre?

Si vous constatez le moindre comportement douteux de la part de vos accumulateurs pendant que vous vapez (par exemple, ils deviennent brûlants, émettent un sifflement, fument, gonflent ou sentent le chauffé), voici ce que vous devez faire :

a) Arrêtez immédiatement de vaper (d’oh!).

b) Éloigner votre mod de toute source de chaleur et le déposer sur une surface résistante aux flammes, si possible dehors (pas dans le jardin de la garderie du voisinage, bien entendu).

c) Si vos piles ne sont pas trop brûlantes, les sortir de votre mod (il se peut que seule l’une des piles soient affectée ; vaudrait mieux éviter une réaction en chaîne).

d) Si vous utilisez des piles de chimie li-ion, vous pouvez vous servir d’un extincteur d’incendie ou d’eau pour faire baisser la température de vos piles.

Pas besoin de vous dire (même si je suis en train de le faire) que les piles ayant surchauffé prennent tout droit la direction des poubelles (recyclables) dès qu’elles ne présentent plus aucun danger.

Quant à votre mod, il faut l’inspecter soigneusement pour s’assurer qu’il n’a pas été endommagé avant de vous en servir à nouveau.  Il est possible que la surchauffe ait abîmé la puce (dans le cas d’un mod régulé), le filage, les contacts, le compartiment des piles, etc. Si vous doutez de l’état de votre mod après un incident, demandez l’avis d’un expert en boutique avant de l’opérer à nouveau. Question de ne pas vous exposer à nouveau au danger.

Voilà, je suppose que j’oublie des choses tant il y en a à dire sur ce sujet. Je vous invite donc à contribuer dans les commentaires si vous remarquez des lacunes dans mon texte.

 

D’ici, là, je vous invite à vaper prudemment tout en gardant la tête dans les nuages… et les deux pieds sur terre !

 

Ma vape n’est pas un produit du tabac

Par Martin Ouellet
Ainsi donc, depuis l’adoption au Québec de la Loi 44, la cigarette électronique est devenue un produit du tabac. Interdiction de vapoter à tous les endroits où la cigarette analogue est proscrite.
Une des conséquences les plus fâcheuses de cette loi est qu’étant donné qu’il n’est plus possible d’utiliser de vaporisateur personnel dans les lieux publics, les boutiques de vape et autres détaillants de cigarettes électroniques et d’e-liquides ne pourront plus faire essayer les saveurs à leur clientèle. Même les liquides sans nicotine sont bannis. Parce que, comme chacun sait, un mélange de propylène glycol, de glycérine végétale et de saveur de framboise est un produit du tabac.
La portée de telles mesures est difficile à estimer mais on peut déjà s’inquiéter grandement de ses effets. Bien des fumeurs qui pensaient faire le saut de la cigarette traditionnelle à la vape renonceront sans doute à troquer leur dépendance pour la e-cig s’ils ne peuvent pas en faire l’essai en boutique. Puis, il y a fort à parier que des taxes exorbitantes viendront bientôt s’ajouter au coût du matériel de vape. Donc, rien pour encourager ceux qui voulaient arrêter de fumer pour économiser du fric en plus de leur santé. Rajoutons à ça le fait que la société continuera à les traiter en parias et vous avez la recette idéale pour garder des fumeurs loin de la vape.
Pour les vapoteurs, la perspective de devoir acheter des liquides à l’aveuglette est également bien triste. La variété des saveurs disponibles rend déjà le choix difficile, alors imaginez sans pouvoir y goûter… avant de débourser parfois jusqu’à 30$ pour une bouteille de 30 ml! Alors on fait quoi? On prend le risque de débourser pour un produit qu’on n’aimera peut-être pas? On se contente de racheter ad nauseam notre saveur favorite? On se met au DIY? Et on croise les doigts bien fort en espérant que la prochaine série de mesures s’attaquant à la vape ne s’étende pas à bannir complètement les saveurs (ce qui est déjà évoqué à mi-mot)? Et que des taxes de 40% ne viennent creuser un trou béant dans nos finances personnelles? S’il devient aussi difficile et coûteux de se sevrer du tabac avec la cigarette électronique, combien de gens découragés retourneront aux clous de cercueil?

Les détaillants d’articles de vape subiront un choc terrible. Beaucoup devront sans doute fermer boutique. Cela se passe d’explication.

De plus, l’idée de ne pas pouvoir vapoter aux terrasses et de devoir s’exiler avec les fumeurs à 9 mètres de toute porte ou fenêtre d’immeubles publics est fort peu réjouissante… En obligeant les vapoteurs à se retrancher dans l’équivalent de fumoirs avec les fumeurs, est-ce qu’on ne nuit pas à leurs chances de réussir à se sevrer du tabac? Et la fumée secondaire qu’on les forcera ainsi à respirer n’est-elle pas vraiment dure à avaler quand on a fait le choix de changer ses habitudes de vie pour prendre soin de sa santé?

En traitant la cigarette électronique comme un produit du tabac, le gouvernement va sans doute nuire à la santé publique davantage que lui rendre service.

Je suis bien d’avis qu’on restreigne la vente aux mineurs, qu’on limite l’usage en public (d’une manière raisonnable) et la publicité en matière de vape. Par contre, là où je ne suis plus d’accord, c’est lorsqu’on stigmatise le remède autant que le mal.

Ce manque de vision consternant risque littéralement de condamner des fumeurs à mort. En leur bloquant l’accès à l’alternative au tabac la plus efficace à avoir été découverte.

Qu’on cesse de dire que les effets de la cigarette électronique n’ont pas été prouvés. C’est faux.

Il existe bon nombre d’études. Faites vos devoirs et prenez-en connaissance. Lorsque j’entends la ministre Charlebois parler de « fumée électrique », je me demande bien de quelle manière elle s’est renseignée avant de diaboliser les vaporisateurs personnels! La nocivité de la e-cig par rapport à la cigarette analogue est infime. Et la vapeur secondaire est à toute fin pratique parfaitement inoffensive. Cela a été démontré plusieurs fois.

L’argument selon lequel la vape mènerait au tabagisme est parfaitement idiot aussi. Les jeunes qui font l’expérience de la cigarette électronique en vapotant des liquides fruités sans nicotine n’auront jamais envie de fumer une infecte cigarette de tabac comme prochaine étape. Ça n’a aucun sens. Oui, il existe une présence de la vape chez les jeunes. Mais quelle proportion de ceux-ci se seraient tournés vers la cigarette traditionnelle à la place? J’ai moi-même commencé à fumer à 14 ans et la cour d’école grouillait de petits morveux qui fumaient en cachette et retournaient en classe en sentant le mégot froid. Si la vape avait existé à cette époque, j’en aurais sans doute fait l’expérience. Est-ce que cela n’aurait pas été préférable? On ne pourra jamais tuer chez les jeunes la recherche de l’interdit, c’est tout bonnement impossible. Il est de la nature des jeunes de se rebeller. Alors que peut-on faire pour les garder à distance sinon leur interdire l’accès au produit et s’assurer que les détaillants appliquent la loi? Je ne crois pas que compliquer pour les adultes responsables et les ex-fumeurs l’accès à la cigarette électronique soit une réponse intelligente ou sensible.

Or, le gouvernement semble résolu à vouloir tuer dans l’œuf la révolution de la cigarette électronique. Condamnant ainsi plein de fumeurs, d’ex-fumeurs et de futurs fumeurs à demeurer dans l’esclavage du tabac. Sacrifiant une industrie florissante au nom de la peur et de la désinformation. Que cache cet acharnement à refuser de reconnaître les bienfaits des vaporisateurs personnels et à le mettre de l’avant pour ce qu’il est : un formidable outil pour se sevrer du tabac ou pour prévenir son usage?

Je crois qu’il est de notre devoir de se positionner et de faire entendre notre voix. Je vous invite à écrire à la ministre Charlebois et à lui faire part de votre mécontentement. Racontez-lui, poliment et posément, comment la cigarette électronique a changé votre vie et amélioré votre santé. Expliquez-lui pourquoi, selon vous, elle commet une erreur en traitant la vape comme un produit du tabac. Dites-lui que le parti qui aura votre vote aux prochaines élections sera celui qui montrera de l’ouverture face à la cigarette électronique. Car cela est au cœur de vos préoccupations.
Ce qui se passe est trop important pour rester les bras croisés ou la tête dans les nuages. Il est temps de défendre notre mode de vie, notre passe-temps et notre passion.

Ma lettre est prête. Et la vôtre?

 

Le DIY (Do It Yourself) ou l’art de créer soi-même son e-liquide

Le DIY (Do It Yourself) ou « fais-le toi-même » en bon français, est un mode de consommation alternatif qui consiste à créer son propre liquide en faisant d’énormes économies.

Il faut savoir qu’en moyenne en 2025 , 30 ml d’e-liquide acheté dans une boutique de cigarette electronique revient entre 25 et 30$$.
Lorsque vous vous faites vous-même votre jus, le cout pour 10 ml est d’environ 2 $. Oui oui, vous avez bien lu, seulement 2 $. Avouez que cela devient intéressant.
Mais attention, même si c’est plus simple que vous le pensez, il ne s’agit pas de mélanger tout et n’importe quoi. Vous devrez respecter les règles de base afin d’obtenir un résultat satisfaisant.

 

Quel est l’avantage ?

Le prix : 10 ml d’e-liquide fait maison revient à environ 2 $
Le grand choix d’arômes disponible
La possibilité de créer des recettes à l’infinie
La possibilité de choisir son ratio PG/VG
La satisfaction et le plaisir d’avoir créé son propre liquide
La possibilité de faire évoluer ses recettes

 

De quoi ai-je besoin ?

Pour créer votre e-liquide, vous avez besoin de 3 éléments principaux.

La base (PG/VG)

Il s’agit du mélange propylène glycol (PG) et glycérine végétale (VG) que vous allez utiliser pour confectionner votre e-liquide.

Il existe plusieurs proportions pré-mixées:

  1. des bases avec uniquement du propylène glycol (100% PG ou Full PG)
  2. des bases avec uniquement du glycérine végétale (100% VG ou Full VG)
  3. des bases avec à la fois du propylène glycol et de la glycérine végétale (70%-30% ou 50%-50%)

Vous pouvez également faire vos propres proportions en fonction de vos préférences en mélangeant ces bases.

Notez que le PG restitue très bien les saveurs et améliore le « Hit » en gorge . Le PG est plus liquide que la VG.

La VG permet quant à elle d’obtenir un plus gros volume de vapeur, elle irrite moins la gorge mais peut encrasser votre atomiseur si sa proportion est majoritaire.

Chez evap, on aime bien le 50/50 qui vous offre un bon compromis entre volume de vapeur, le hit et l’intensité des saveurs.
Pour plus de facilité et de sécurité, nous vous conseillons de choisir des bases PG/VG avec le taux de nicotine prédéfini.
Il existe les bases en 0 mg ; 3 mg ; 6 mg ; 12 mg et 18 mg (comme la plupart des liquides que nous trouvons dans le commerce).

Vous pouvez également élaborer votre propre dosage de nicotine en mélangeant les bases DIY avec un taux de nicotine différent. Par exemple, en mettant une base à 6 mg/ml avec une à 0 mg/ml, vous obtiendrez une base à 3 mg/ml.

 

Les arômes

Ils donnent la saveur à votre préparation. De nombreuses marques proposent des dizaines d’arômes.

Les additifs

Ils servent à équilibrer vos recettes, à les sucrer ou leur donner un effet menthol. Les additifs sont optionnels, mais peuvent apporter une réelle plus-value à vos liquides.

 

Les accessoires

Une fois les éléments de base à votre disposition, vous aurez besoin de quelques accessoires qui vous simplifieront la tâche pour la création de vos liquides:

  1. Des bouteilles vides : les flacons de 10 ou 30 ml sont parfaits. Mais rien ne vous empêche d’utiliser de contenants plus grands.
  2. Des seringues graduées : Vous devrez doser les arômes et bases avec une grande précision. Pour cela, nous vous conseillons d’utiliser des seringues de 1 ml, 3 ml et 10 ml.
  3. Des accessoires de protection : Gants et lunettes. Il faut éviter les contacts des bases nicotinées avec la peau et les yeux.
  4. Des étiquettes pour noter vos recettes, leurs compositions et leurs dates de création.

 

Quels arômes choisir ?

Tout dépend de vos goûts. Personnellement, j’aime les liquides fruités
Cependant, lorsque vous débutez, nous vous conseillons d’utiliser 1 ou 2 arômes maximum pour vous familiariser avec les procédures, un arôme café par exemple. Par la suite, vous pourrez mixer plusieurs arômes : certains mixologues utilisent 8 arômes ou plus mais nous ne vous le conseillons pas car il n’est pas facile de mixer plusieurs arômes et le résultat risque de vous décevoir.
Vous devez prendre le temps d’apprendre, sinon vous risquez de vous retrouver avec un liquide qui goute pas bon.

 

Comment doser les arômes ?

Chaque arôme est différent. Certains, comme le café, sont plus puissants, il faut donc les utiliser en plus petite quantité.
Les fabricants indiquent les proportions à utiliser pour chaque arôme. Servez-vous de ces chiffres pour commencer. Si vous trouvez que votre liquide manque de fraise par exemple, rien ne vous empêche de rajouter quelques gouttes lors du prochain essai.
Les arômes se mesurent en goute ou en ml. Pour plus de précisions, nous vous conseillons de doser vos saveurs en ml (d’où l’importance des seringues de 1 ml). Pour infos, en général, 1 ml = 30 gouttes.
Généralement, les proportions de PG/VG, bases et additifs sont les suivantes :
– Base : environ 85 %
– Arômes : entre 10 et 15 %
– Additifs : environ 2 %
Une fois que votre mélange est prêt, vous devez secouer fortement votre bouteille pour bien mélanger les arômes avec la base.

 

Combien de temps avant de pouvoir vaper mon e-liquide ?

Une fois votre jus préparé, vous devrez attendre quelques jours pour permettre aux arômes de bien se diffuser dans la base, c’est ce qu’on appelle steeper son juice.
– Pour les liquides tabac : 1 semaine
– Pour les liquides fruités : 3-4 jours
– Pour les liquides gourmands : 1 semaine
– Pour les liquides fresh : 1-2 jours
Pour de meilleurs résultats, vous devez secouer la fiole un peu chaque jour.

Voilà, vous venez de créer votre premier e-liquide pour cigarette electronique. Une infinité de possibilités à petit prix s’offre maintenant à vous. Osez les mélanges et partez à la découverte de saveurs inconnues.

 

Une amende historique contre 3 cigarettiers au Québec

Rothmans Benson & Hedges, Imperial Tobacco et JTI-MacDonald ont été condamnées à payer 15,5 milliards de dollars en dommages moraux et punitifs par la Cour supérieur du Québec.

C’est le plus gros dédommagement jamais accordé au Canada pour des victimes du tabac.

Un million de Québécois ont réclamé des dédomagements à ces multinationales. Presque 100000 d’entre eux sont atteints d’un cancer des poumons, du larynx ou souffrent de maladies pulmonaires chroniques.

Les plaignants ont attendus le verdict pendant 17 ans et un bon nombre d’entre eux sont déja décédés.

Le verdict

Juge Riordan:

Au cours des quelque 50 années visées par les recours, et pendant les 17 années de procédures qui ont suivi, les compagnies ont empoché des milliards de dollars aux dépens des poumons, des gorges et de la santé de leurs clients.

Le tribunal a basé son verdict sur quatre fautes commises par les trois compagnies au canada:

  1. Leur «devoir général de ne pas causer un préjudice à d’autres
  2. Du devoir du manufacturier d’informer ses clients des risques et des dangers de ses produits
  3. De la Charte des droits et libertés de la personne
  4. Enfin de la Loi sur la protection des consommateurs»

 

Indemnisations pour les victimes du tabac

Presque 1 million de personnes au Québec pourraient recevoir une compensation. Mais ce sont surtout les plaignants malade de cancer ou atteint d’emphysème qui seront réèllement indemnisés:

    1. 226 000 $ pour chaque personne atteinte d’un cancer du poumon ou de la gorge et qui a commencé à fumer avant le 1er janvier 1976.
    2. 180 000 $ pour chaque personne atteinte d’un cancer du poumon ou de la gorge et qui a commencé à fumer après le 1er janvier 1976.
    3. 68 000 $ pour chaque personne atteinte d’emphysème et qui a commencé à fumer avant le 1er janvier 1976.
    4. 54 000 $ pour chaque personne atteinte d’emphysème et qui a commencé à fumer après le 1er janvier 1976.
    5. 130 $ pour chaque personne devenue dépendante à la nicotine.

 

Intention de faire appel

Tamara Gitto, la vice-présidente d’Imperial Tobacco Canada, a annonçé qu’elle allait saisir la Cour d’appel du Québec. L’appel des cigarettiers pourrait durer plusieurs années et pourrait aller jusqu’à la Cour suprême du Canada.
Les multinationales soutiennent en particulier que les fumeurs sont déja informés, depuis des décennies, dans le cadre des obligations légales sur les avertissements sanitaires.

Au Québec, les ravages du tabac tuent à chaque année 10 000 personnes et coûtent à la communauté 4 milliards de dollars en soins de santé .
Dans le monde, six millions de décès annuels sont imputables au tabac.
Le tiers des cancers du poumon sont liés à l’usage du tabac.

Dans l’état actuel des connaissances, les preuves suggèrent que la cigarette électronique est une voie satisfaisante pour préserver la santé des fumeur. Le rapport bénéfice-risque est positif.
Selon les études, L’e-cigarette contribue au contrôle de la consommation de tabac et permet aux fumeurs invétérés de fortement diminuer leur consommation de cigarettes, voire de l’arrêter totalement.

Bonne vape!

Confession d’un accro du sub-ohming – 4ème partie

Par Martin Ouellet

La tête dans les nuages, les pieds sur terre

 

Choisir le bon équipement

Le dernier point que je désire aborder avec vous est aussi le plus important : il s’agit de la sécurité.

Voici quelques règles primordiales à observer avant de vous aventurer dans ce passe-temps. Tout d’abord, optez pour un mod régulé de type box mod avec protection en cas d’inversion du sens des piles, protection contre les courts-circuits et la surchauffe, ainsi que lecture des ohms. Certains box mods sont capables de supporter des résistances de 0.2 ohm et même plus basses, alors que d’autres ne vont pas en-deçà de 0.5 ou 1 ohm.

Si vous envisagez de fabriquer vos propres résistances et que votre mod ne lit pas les ohms, il vous faudra également faire l’acquisition d’un lecteur d’ohms précis. Que vous utiliserez systématiquement avant de tester tout nouveau montage.

Je déconseille fortement aux novices de se procurer un mod mécanique (non régulé). Il y a désormais tellement de bons box mods sur le marché (dont certains à prix très raisonnable) que je ne vois pas l’intérêt d’utiliser un mod non régulé. Surtout pas avant de posséder une expertise suffisante. Pour ma part, je préfère nettement la sécurité et la flexibilité des mods régulés et je recommande de les privilégier.

Certains mods sont vendus équipés d’une pile, d’autres non. Si le mod choisi est livré sans pile, il faudra bien entendu s’en procurer ainsi qu’un chargeur. Encore une fois, pas question de lésiner sur la qualité de ces accessoires. Un chargeur intelligent est de mise, qui offre entre autres l’avantage d’offrir une protection contre la surcharge. En ce qui concerne les piles elles-mêmes, assurez-vous qu’elles soient capables de fournir l’énergie nécessaire à votre montage et éduquez-vous sur la loi d’Ohm ainsi que sur la sécurité des piles.

La plupart des mods fonctionnent avec des accumulateurs 18650. Les piles les plus fiables sont les Sony et les Samsung

Si votre mod requiert deux piles, vous devrez les marier. C’est-à-dire que vous devrez prendre deux piles neuves et identiques dont vous vous servirez exclusivement dans ce mod. Si votre mod fonctionne en série, il faudra également veiller à les changer de place après chaque charge pour qu’elles s’usent également. Ne laissez jamais de piles à charger sans surveillance et utilisez des piles fraîches quand vous réalisez un montage sub-ohm.

Entreposez-les dans un endroit sécuritaire et à l’abri de la chaleur lorsque vous ne vous en servez pas. Veillez à éteindre votre mod si vous le transportez dans vos poches ou un sac pour éviter qu’il ne s’actionne accidentellement. Ne vous servez jamais de piles dont l’emballage est déchiré, si elles sont cabossées ou si elles sont anormalement chaudes au toucher.

Utiliser un liquide approprié

On ne vapote pas le même type de liquide en sub-ohm que dans un réservoir traditionnel. Étant donné que la quantité de vapeur produite sera beaucoup plus importante, il faudra réduire significativement la concentration de nicotine de son liquide.

Je déconseille tout liquide de plus 6 mg sur un montage sub-ohm. Ensuite, il faudra privilégier des liquides à plus forte teneur en glycérine végétale, qui produit davantage de vapeur visible et dont le goût est plus subtil. Des liquides au goût trop prononcé pourraient devenir écœurants lorsqu’on les vaporise à grand volume. Je recommande des liquides composés à 60% de glycérine végétale ou plus.

Jouez prudemment

Voilà. Si vous respectez ces règles de base, vous pourrez partir à la découverte du sub-ohming sans crainte pour votre sécurité personnelle.

Il existe une multitude de réservoirs sub-ohm sur le marché. Renseignez-vous sur les forums de Vape ou auprès du personnel qualifié des boutiques de cigarettes électroniques quand vous avez des questions. Les membres de la communauté se feront un plaisir de partager leurs connaissances avec vous.

Plus vous maîtriserez l’art de vaper en sécurité, plus vous en retirerez de plaisir.

Bonne vape!

Confession d’un accro du sub-ohming – 3ème partie

Par Martin Ouellet

Du savoir-vaper en société

J’ouvre ici une parenthèse pour aborder une question qui m’est très chère : le civisme ou si vous préférez, le savoir-vivre en matière de vape.

Pour ma part, je considère qu’il est malpoli de produire d’immenses nuages de vapeur de cigarette électronique en public et vous ne me verrez pas utiliser de drippers sur la rue ou dans un endroit achalandé. Je réserve ce passe-temps pour la maison où je ne risque pas d’incommoder les autres avec ma vape extrême.

De toute manière, le dripper n’est pas très pratique lorsqu’on se déplace puisqu’il a tendance à couler et nous oblige à humecter constamment notre mèche en l’utilisant.

D’ailleurs, ce rituel un peu étrange qui consiste à ouvrir son atomiseur et imbiber ses mèches de coton avec son liquide ne manquerait certainement pas d’attirer l’attention des néophytes. Et de projeter une image un peu intimidante des vapoteurs que je ne désire pas alimenter.

Alors quand je vape en public, j’opte pour un réservoir reconstructible sur lequel j’ai fait un montage variant entre 0.5 ohms et 1.3 ohms qui produira une quantité de vapeur beaucoup moins spectaculaire mais tout aussi satisfaisante. Bien entendu, cette retenue ne s’applique pas aux employés des boutiques de vape ni à leur clientèle puisque ces lieux sont consacrés à cette activité.

Finalement, quitte à énoncer une évidence… pour ceux d’entre vous qui vapotent au volant, l’usage du dripper est, selon moi, absolument à proscrire puisqu’il détourne votre attention de la conduite de votre véhicule. Don’t drip and drive comme disent nos cousins du sud.