Comment trouver la tension idéale sur une e-cigarette

L’objectif est de trouver la température idéale pour chauffer le e-liquide de votre cigarette électronique. C’est ce que les experts en vapotage appellent le Sweet Spot.
Cette température varie selon la composition du e-liquide.
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Top 3 des problèmes liés au e-liquide

Nous vous proposons, ici, une liste de problèmes rencontrés par nos lecteurs et qui sont souvent dûs à une mauvaise utilisation de leur e-liquide pour cigarette électronique.

1- Glouglous de machine à café et fuites de e-liquide

Les glouglous sont souvent liés à une fuite de liquide du clearomiseur dans le pas de vis de la batterie de la e cig ou encore de la condensation qui se forme dans le drip tip ou dans la cheminée des bottoms coils.

Sources possibles de fuites

  • des joints d’étanchéité usés ou mal positionnés
  • le serrage du drip tip et de la résistance
    Ces deux éléments doivent être bien serrés au moment du remontage.
  • la qualité de l’atomiseur
  • une trop forte impédance de la résistance
    Plus elle est faible, plus elle chauffe et moins vous aurez de problèmes de fuite.
  • l’encrassage de la résistance
    Faites un petit dry burn! EDIT: Depuis le mois d’avril 2023, la pratique du Dry Burn serait à proscrire: Nous avons fait un article sur ce sujet.
  • une mauvaise qualité des mèches ce qui ne permet pas au liquide de bien s’imprégner sur les mèches et le liquide coulera un peu
  • la viscosité du liquide (proportion de VG/PG).
    Plus le liquide est visqueux, plus il adhérera aux mèches et moins il y aura de fuite.
Petit rappel

VG = Glycérine Végétale
Elle favorise la vapeur mais épaissit le e-liquide. Par contre, une trop forte proportion de VG (+40%) encrasse rapidement les coils et diminue sa durée de vie
PG = Propylène Glycol
Il favorise le hit (contraction du larynx lors du passage de la vapeur en gorge).

Solution pour corriger le problème

Nettoyer le pas de vis, le drip tip et la cheminée à l’aide de papier absorbant (type napkin).

2- Du e-liquide dans la bouche

 

Sources possibles

  • un tirage intensif.
    Si vous aspirez plus que ce que le clearomiseur peut fournir de vapeur, cela peut faire remonter de liquide
  • un remplissage excessif de vos clearomiseurs.
    Ne dépassez pas le niveau maximum recommandé par le fabricant.
  • une mauvaise tenue de la e cigarette.
    Il ne fait pas tenir sa cigarette électronique vers le haut; la batterie doit être plus basse que l’embout.

 

3- Goût de brûlé

Cela peut se produire aussi bien sur des clearomiseurs neufs qu’usagers. Le plus souvent ce phénomène est dû à une imbibation insuffisante du e-liquide sur les mèches.
Si vous sentez un goût de brûlé persistant, même en baissant votre voltage, vous devrez malheureusement vider votre clearomiseur dans l’évier car tout le liquide s’en imprégnera.

Vous avez un clearomiseur neuf

Lorsqu’un clearomiseur est neuf, nettoyez-le à l’eau chaude plusieurs fois et séchez-le avec un léger dry burn avant sa première utilisation. Cela permet de brûler les résidus de fabrication et la poussière. Ensuite, amorcez-le clearomiseur.

Votre clearomiseur a déjà été utilisé

Le goût de brûlé peut provenir de l’encrassage de votre résistance. Un petit dry burn s’impose. Il est possible également qu’il soit temps de changer la résistance si vos mèches sont brûlées.

Sources possibles

 

Une vape excessive

Si vous tirez sur votre e-cigarette comme un pompier, il se peut que les mèches n’aient pas le temps de s’imbiber suffisamment entre chaque taffe. Ralentissez un peu le rythme ou changez de clearomiseur et de saveur plus souvent.

Un voltage excessif

Respectez l’impédance de votre résistance et le réglage du voltage. Si vous commencez à sentir un goût de brûlé, diminuez le voltage de la batterie avant de brûler complètement la résistance.
D’une manière générale, il est préférable de ne pas dépasser 4.2 V si votre résistance est forte (~2 ohms) et un maximum de 3.8 V si votre résistance est faible (~1.2 ohms).

Analyse d’une campagne de désinformation

Une maladroite dépêche de l’AFP concernant une étude japonaise sur la e-cigarette tombe. En quelques heures, TOUS les médias québécois et européens relaient l’information suivante:
« La cigarette électronique contient 10 fois plus de composés cancérigènes que la cigarette de tabac ».

Chez eVAP, on croit rêver!

Nous regrettons, une fois encore, le manque d’analyse et de vérifications élémentaires que devrait faire chaque journaliste avant de diffuser une dépêche et de jouer avec les angoisses des fumeurs.
Quel autre but que de conforter les fumeurs dans leur addiction aux produits du tabac? La question reste posée.

Les principaux professeurs et spécialistes de la e-cigarette sont tout de suite montés au créneau pour rétablir la vérité mais le mal est fait. Les ventes de vaporisateurs vont probablement descendre et les achats de tabac vont malheureusement continuer à augmenter, pour le plus grand bien des industriels du tabac.

 

Commentaires du Professeur Farsalinos

Le Professeur grec Konstantinos Farsalinos est l’auteur de nombreuses études sur la cigarette électronique.

Ce que dit le texte

« Les journaux et les télévisions rapportent la présence de produits cancérigènes – au pluriel ». Cependant le texte de la dépêche ne mentionne que la présence de formaldéhyde (le formol). Ce produit se trouve dans les matériaux de construction et les liquides d’embaumement. Il est présent un peu partout dans notre environnement.
Tout ce bruit médiatique ne concerne en fait que cette seule substance. Le titre publié partout est trompeur, car le niveau de formaldéhyde rapporté, « 10 fois plus élevé que dans les cigarettes de tabac », ne concerne qu’une seule marque d’e-cigarette japonaise.

Le besoin de comprendre

Le docteur Farsalinos a tout de suite appelé le professeur japonais Kunugita, à l’origine de l’étude, pour lui demander plus d’informations.
Il lui indique comme source d’information une étude récente sur les carbonyles générés par 13 marques de e-cigarettes japonaises – Etude publiée le 28 octobre 2014 sur le site du Journal of Environmental Research and Public Health.

Les conclusion de l’étude

« Des études ont montré que les cigarettes électroniques émettent des composés carbonyles toxiques produits par la décomposition thermique. Ces substances peuvent avoir des effets néfastes sur la santé. Cependant, dans la plupart des cas, les niveaux sont inférieurs à ceux de la fumée de tabac de cigarette. Il est important d’élargir la recherche dans ce domaine afin de mieux comprendre la source de carbonyles émis par les e-cigarettes et trouver des moyens de les réduire. »

Les conclusion du docteur Farsalinos

Le docteur Farsalinos analyse cette source d’information et n’a pas du tout les mêmes conclusions:
« Les niveaux de formaldéhyde présents dans les aérosols de e-cigarette mis en évidence (…) étaient en moyenne de 4,2 microgrammes, avec un plus haut niveau recensé à 35 microgrammes. Sachant que la fumée du tabac peut contenir jusqu’à 200 microgrammes, il est évident que les e-cigarettes exposent leurs utilisateurs à des niveaux de formaldéhyde de 6 à 50 fois plus faibles que ceux présent dans le tabac.
[…]
Même si les cigarettes électroniques contenaient des concentrations similaires de formaldéhyde, ou plus, ils ne contiennent pas la plupart des autres substances toxiques et cancérigènes présentes dans la fumée de cigarette. Dans l’ensemble, tout risque résiduel de l’utilisation des e-cigarettes est d’un ordre de grandeur bien inférieur à fumer du tabac. C’est ce que les fumeurs ont besoin (et méritent) de savoir. »

Rectifications du professeur Kunugita qui a mené cette étude

Il semble qu’une grosse erreur se soit donc bien glissée quelque part. On se prend un café et on s’y remet…

Le professeur Kunugita, rectifie également la vérité et communique sur le site du professeur Farsalinos:

Dans ses résultats globaux, il a observé non dix fois plus mais… six fois moins de formol!

Le premier journaliste de l’AFP qui a relayé l’information s’est trompé d’étude!

Il faisait référence à une étude non publiée sur un nouveau dispositif de vaporisation. Le professeur Kunugita indique qu’il est fort probable que des anomalies aient faussé les résultats. Il ajoute également que la frénésie médiatique est tout à fait inappropriée.

 

Commentaires du tabacologue Docteur Presles sur slate.fr

Le docteur Philippe Presles est l’auteur d’un livre à succès sur la e-cigarette. C’est l’un des spécialistes mondiaux sur la question et il n’est pas non plus avare de critiques sur les journalistes qui ont exploité cette fausse information.

« Les taux de formol retrouvés dans la vapeur des 13 e-cigarettes japonaises sont 50 fois moins importants que ceux retrouvés dans la fumée du tabac. Les journalistes ont repris un nombre non publié à propos d’un modèle d’e-cigarette. L’auteur n’a pas eu le temps de vérifier et de chercher l’anomalie expliquant ce taux anormal.
[…] Il faut également rappeler que dans la vapeur des e-cigarettes, on ne retrouve ni hydrocarbures polycycliques, ni monoxyde de carbone, ni particule fine, les trois grands poisons du tabac. Rappelons enfin que le formaldéhyde n’est autre que le méthanal ou aldéhyde du méthane, le gaz naturel produit par tous les êtres vivants. Chez les plantes, le méthanal, très volatile, sert à transporter les arômes (thym, romarin, etc.). »

Il est vraiment inquiétant de voir que les journalistes ne prennent aucun recul quand il s’agit de traiter de la e-cigarette. Toutes ces rumeurs entachent, jour après jour, l’image des cigarettes électroniques et des e-liquides.

Sondage auprès des vapoteurs

Une enquête de grande envergure a été lancée sur plus de 19 000 vapoteurs et fumeurs dans le monde. L’objectif était d’étudier le profil et la consommation des personnes souhaitant ralentir ou stopper leur consommation de tabac grâce à la vapoteuse.

Une enquête mondiale sur la cigarette electronique

Cette enquête mondiale menée sur 19 441 personnes dont 88 non-fumeurs a été envoyée par le cardiologue grec le Dr Farsalinos à une revue médicale pour publication.

Si les résultats de cette étude sont correctement relayés, le facteur d’impact pourrait être élevé. Le débat qui agite actuellement le Québec sur l’efficacité des substituts nicotiniques pourrait rebondir et faire évoluer la réglementation du Canada dans ce domaine.

Résultat du sondage auprès des vapoteurs

Le résultat de ce sondage est édifiant:

  • 81% des répondants ont complètement stoppé le tabac et l’ont remplacé par la cigarette electronique,
  • 19% des sondés ont réduit leur consommation journalière de 20 à 4 cigarettes.

Le Dr Farsalinos précise que les résultats ne peuvent être extrapolés à la population globale car il serait par exemple inexact de penser que 81% des fumeurs choisiraient la cigarette electronique pour arrêter de fumer.

Cette étude donnera une idée plus précise des habitudes des nouveaux vapoteurs et fournira des informations essentielles au législateur.

A quand une étude sur les vapoteurs québécois?

Montréal bannit la e-cigarette pour ses employés

Cette semaine, nous vous présentons une nouvelle réduction du droit des vapoteur comme alternative à la cigarette electronique:

Les employés de la Ville de Montréal n’ont plus le droit d’utiliser leur e-cigarette sur leur lieu de travail.

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Dépôt d’une plainte par l’AIDUCE Belgique

Souvenez vous, la diffusion d’une dépêche relatant les conclusions erronées d’une étude japonaise sur la cigarette électronique avait mis le feu au poudre.

L’AIDUCE (Association Indépendante des Utilisateurs de Cigarette Électronique), section Belgique a décidé de prendre contact avec les médias qui ont relayé l’information et qui n’ont pas effectué, au préalable, de vérifications sur le fond.

Des arguments en faveur de la e-cigarette étayés par des avis d’experts de la santé ont été fournis aux rédactions mises en cause, sans réponse!

Un dépôt de plainte auprès du Conseil de Déontologie Journalistique (CDJ) s’en est donc suivi.

Depuis cet épisode nippon, une nouvelle étude a été relayée par les médias, la fameuse étude de Portland.

Il nous parait inconcevable de continuer à « attaquer » la cigarette électronique à partir d’éléments d’informations erronés ou partiellement faux.
Il en va de la crédibilité des médias et des experts de la santé qui œuvrent pour la lutte contre le tabac.
Le plus grave, à notre avis, est d’immiscer le doute dans la tête des fumeurs qui souhaitent profiter de cette méthode pour arrêter le tabac. A ceux là, nous leur conseillons de lire les articles d’eVAP et de regarder la rubrique des experts qui défendent la cigarette électronique.

Voici une des justifications de l’AIDUCE Belgique pour le dépôt de la plainte. Elle est pleine de bon sens et de mesure:

Qu’il soit clair pour tout le monde que notre propos n’est pas d’attaquer une rédaction ou des journalistes pour la forme, voire sous l’emprise de quelque pulsion démagogique. Nous respectons cette profession et reconnaissons sans équivoque son droit à l’expression dans la plus grande liberté.
Mais nous ne pouvons pas non plus demeurer passifs à la diffusion, sans recoupements critiques, d’informations manifestement erronées et dénoncées comme telles par une part représentative des milieux scientifiques. D’autant qu’en l’occurrence le fait est reconnu par l’auteur de l’étude lui-même.
C’est donc dans le cadre des activités prévues par les statuts de l’AIDUCE, et dans le seul but de veiller à la rigueur de l’information donnée par les médias au sujet d’un domaine touchant à d’importants enjeux de santé publique, que nous avons entamé sans plaisir cette démarche.

Une plainte de ce type au Québec, possible ou impossible à votre avis?

Pourquoi j’ai arrêté la e-cigarette? 1ère partie

“J’ai arrêté la cigarette électronique et j’ai repris le tabac.” Analyse d’un échec qui peut arriver à tous les débutants.

Cette première partie s’attaque au choix du matériel et du e-liquide.
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Le NIOSH donne des précisions sur l’étude propionyle diacétyle-acétyle

Le professeur Farsalinos qui fait partie du NIOSH (L’Institut national de la sécurité et santé au travail) a envoyé la semaine dernière une lettre au journal « Nicotine and Tobacco Research ».
Il expose ses conclusions au sujet de son étude sur le propionyle diacétyle-acétyle.
Celle-ci fait une analyse chimique de 159 e-liquides d’Europe et des États-Unis et la présence éventuelle de diacétyle et d’acétyl propionyle.
L’équipe du Docteur Farsalinos à trouvé que 74,2% des échantillons étaient positifs pour la présence de ces produits chimiques dans la cigarette electronique. Le niveau de l’exposition reste dans les limites de sécurité établies par l’institut NIOSH. Les valeurs trouvés dans ces e-liquides sont de 100 et 10 fois inférieures aux limites définies par cette agence fédérale américaine.

Le but principal de la lettre était de préciser que les limites fixées par l’institut se réfèrent à l’exposition professionnelle et non aux consommateurs ou le grand public et que la comparaison entre les fumeurs (ou vapoteurs de e-cigarettes) et l’exposition des professionnels n’est pas largement acceptée.

Les auteurs de la lettre soutiennent que les limites d’exposition professionnelle ne sont pas applicables aux sous-groupes de population sensibles, mais à des gens en assez bonne santé pour travailler.
L’équipe du professeur Farsalinos revient sur le fait qu’ils auraient sous-estimé le volume de respiration des travailleurs car ceux-ci effectuent des activités manuelles pendant leurs heures de travail, ce qui entraîne une élévation significative du volume respiratoire.

Dans cette réponse, il mentionne que la population ciblée pour l’utilisation de la e-cigarette est une population de fumeurs. ces personnes sont exposés à un grand nombre de substances toxiques contenues dans la fumée du tabac sur une base quotidienne et pendant de nombreuses années (y compris le diacétyle et l’acétyle propionyle).
En outre, il souligne que le niveau de risque de 1 sur 1000 de développer une dysfonction du poumon avec la e-cigarette représente un avantage considérable pour les fumeurs qui ont un risque de 1 sur 3 à 4 de développer une maladie pulmonaire obstructive chronique dans leur vie avec le tabac.

En conclusion, Le professeur Farsalinos indique une fois de plus que le diacétyle et l’acétyl propionyle représentent un risque évitable pour les vapoteurs et que des efforts doivent être faits rapidement pour les retirer des e-liquides des cigarettes électroniques.

Le principal impact de cette étude a été d’alerter l’industrie et les fabricants de e-cigarettes pour prendre en compte cette question.

Pour un encadrement pertinent de l’e-cigarette

La cigarette électronique a déjà changé la vie de milliers de québécois et le gouvernement souhaite maintenant mieux encadrer cette pratique.
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La e-cigarette interdite à l’UdeM

Ça y est, la nouvelle est tombée cette semaine: les étudiants de l’UdeM ne peuvent plus vapoter dans l’enceinte de leur établissement et près de la machine à café. Cette interdiction inclut également les installations temporaires, les abribus et les terrasses.

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