Le docteur Konstantinos Farsalinos que nous respectons beaucoup chez eVAP à fait une déclaration très inquiétante sur la pratique du Dry Burn.
Le Dry Burn est fréquemment utilisé pour nettoyer les coils de ses cigarettes électroniques et leur donner une seconde vie en faisant brûler les résidus de e-liquides.
Il est également utilisé par les amateurs de reconstructibles pour resserrer les spires d’un coil à spires jointes.
Selon le docteur Farsalinos, faire rougir sa résistance sans présence de e-liquide est désastreux pour la santé car cette pratique détruit la structure du métal. Il indique que c’est la pire chose que l’on puisse faire (vidéo de 44′ à 46′). Vous viendrait-il à l’idée de boire un café brulé?
Un seul Dry Burn et du métal peut se détacher et se mélanger ensuite au e-liquide qui sera vapé.
Pour nettoyer ses cols, le Docteur Farsalinos conseille d’utiliser de l’eau ou de l’alcool.
Par principe de précaution et pour réduire les émissions de métal dans les e-liquides, il serait donc préférable:
- d’éviter de construire des résistances à spires jointes et passer aux spires non jointes
- de ne pas faire de dry burn
- de changer sa résistance après le premier dry hit
L’utilisation de drippers, la course au Watts des box mods et l’utilisation de résistances très basses pourraient également être remises en cause.
Dans le même domaine de recherche, le docteur Farsalinos a publié récemment une analyse comparative des risques liés à 13 métaux détectés dans la vapeur de cigarette electronique.
Les conclusions de cette étude indiquent que les quantités détectées sont toujours inférieures aux limites acceptées.
Les mesures ont été effectuées en supposant qu’un vapoteur tirait 1200 bouffées par jour, soit plus du double que la moyenne quotidienne constatée.
La pratique du Dry Burn est effectivement déconseillée mais l’utilisation d’un atomiseur reconstructible n’est pas en cause. Cette étape de la réparation d’un atomiseur n’est pas indispensable. Le vapoteur peut très bien continuer à reconstruire son atomiseur sans avoir recours au dry Burn. Dautzenberg mettait en lumière des risques similaires (mais mineurs) quand on utilise un réservoir vide ; cette fois-ci, en vapotant. Le pneumologue démontrait que des émissions (infimes) de formaldéhyde étaient possibles.
Ouye Ouye en effet.
Moi qui n’arrête pas de dry Burner sur un petit Dripper. M’en vais arrêter ça vite.
Merci docteur Farsalinos pour tes bons conseils !!
Sur les résistances classiques (pour nautilus par exemple), je ne fait pas de dry burn, ça les brise.
Réjouissons-nous de ces découvertes qui vont rendre la vape de plus en plus sécuritaire. Ceci plaide évidemment en faveur du contrôle de la température, qui se répand très rapidement en ce moment.