Cigarette electronique et civisme au Quebec

Confession d’un accro du sub-ohming – 3ème partie

Par Martin Ouellet

Du savoir-vaper en société

J’ouvre ici une parenthèse pour aborder une question qui m’est très chère : le civisme ou si vous préférez, le savoir-vivre en matière de vape.

Pour ma part, je considère qu’il est malpoli de produire d’immenses nuages de vapeur de cigarette électronique en public et vous ne me verrez pas utiliser de drippers sur la rue ou dans un endroit achalandé. Je réserve ce passe-temps pour la maison où je ne risque pas d’incommoder les autres avec ma vape extrême.

De toute manière, le dripper n’est pas très pratique lorsqu’on se déplace puisqu’il a tendance à couler et nous oblige à humecter constamment notre mèche en l’utilisant.

D’ailleurs, ce rituel un peu étrange qui consiste à ouvrir son atomiseur et imbiber ses mèches de coton avec son liquide ne manquerait certainement pas d’attirer l’attention des néophytes. Et de projeter une image un peu intimidante des vapoteurs que je ne désire pas alimenter.

Alors quand je vape en public, j’opte pour un réservoir reconstructible sur lequel j’ai fait un montage variant entre 0.5 ohms et 1.3 ohms qui produira une quantité de vapeur beaucoup moins spectaculaire mais tout aussi satisfaisante. Bien entendu, cette retenue ne s’applique pas aux employés des boutiques de vape ni à leur clientèle puisque ces lieux sont consacrés à cette activité.

Finalement, quitte à énoncer une évidence… pour ceux d’entre vous qui vapotent au volant, l’usage du dripper est, selon moi, absolument à proscrire puisqu’il détourne votre attention de la conduite de votre véhicule. Don’t drip and drive comme disent nos cousins du sud.
 

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