Par Martin Ouellet
Je sub-ohme, nous vapotons
Avant toute chose, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de vapoter. Je ne comprends pas que l’on se sente obligé de choisir un camp. Il existe différentes façons de vaporiser ses e-liquides parce qu’il y a différents types de vapoteurs.
Une fois la phase d’exploration du début passée, on finit par trouver la méthode qui nous convient le mieux et on l’adopte. En ce qui me concerne, j’apprécie le lung hit, c’est-à-dire que j’aspire un fort volume de vapeur directement dans les poumons, sans la retenir tout d’abord en bouche comme le font ceux qui vapotent comme ils fumaient jadis.
C’est la façon de vapoter qui m’apporte la plus grande satisfaction et depuis que je l’ai découverte, je ne suis plus revenu en arrière. Je me suis depuis départi des atomiseurs qui ne répondent plus à mes besoins. Lorsque j’ai tenté de les utiliser après avoir goûté au sub-ohming, j’avais l’impression d’essayer de téter ma vapeur à travers une paille et ça ne m’apportait plus le plaisir que j’y trouvais autrefois.
Je ne juge pas les vapoteurs qui dégustent leurs liquides d’une manière disons plus traditionnelle avec leur cigarette électronique. Je pense que le monde de la vape est suffisamment varié pour que chacun trouve son compte et arrive à se sevrer du tabac de la façon qui lui plaît.
Ceci dit, j’aimerais bien qu’on me laisse vapoter à ma guise et de la façon dont je l’entends sans nourrir toutes sortes de préjugés à mon égard.
J’en ai un peu assez que tout le monde se mêle de me dire quels choix de vie faire d’après leurs critères personnels. Ceux que j’aime bien appeler les ayatollahs de la santé.
À mes yeux, par exemple, la course automobile est une activité dangereuse et dénuée d’intérêt. Je ne vais pas pour autant militer pour que les pilotes abandonnent leur activité de prédilection. Je les laisse à ce qui les amuse et je me trouve d’autres passe-temps.
Vivre et laisser vivre.
Dans une société démocratique, chaque adulte est libre de gérer sa santé, sa sécurité et ses choix comme il l’entend, dans la mesure où il ne nuit pas à autrui.
À peu près toute activité comporte une part de risque, que ce soit traverser la rue, sauter en bungee, prendre l’avion, faire du ski alpin, etc. C’est à l’individu de juger si le plaisir qu’il éprouve à pratiquer une activité vaut le risque encouru. Heureusement, il est désormais possible de se livrer au sub-ohming de manière sécuritaire grâce à une multitude de produits innovateurs, de ressources en ligne et en observant quelques règles élémentaires.
A suivre…