La e-cig fonctionne mieux que les autres méthodes

La cigarette électronique est plus efficace que les autres méthodes pour arrêter de fumer.

Cette information est une fois de plus confirmée par une étude menée à l’Institut thoracique de Montréal.

Le Docteur Gaston Ostiguy, pneumologue à Montréal, a fait une étude sur 179 patients qui souhaitaient arrêter de fumer:

  • 75 ont choisi la cigarette électronique.
  • 104 personnes ont opté pour d’autres méthodes d’arrêt du tabac.

Voici les résultats:

  • 31% des fumeurs ont renoncé au tabac avec les méthodes « traditionnelles », tels que les patchs ou les gommes nicotinées.
  • 43% des fumeurs ont arrêté le tabac grâce à la e-cigarette avec nicotine.

Le docteur Ostiguy et d’autres médecins ont rencontré la ministre déléguée à la Santé publique.
Lors de cette rencontre, les médecins ont argumenté sur l’efficacité des vaporisateurs personnels et sur un meilleur encadrement législatif du matériel et des e-liquides vendus en Canada.

Pour les fumeurs du Québec, l’objectif est que Santé Canada approuve la e-cigarette comme méthode de sevrage tabagique ou au minimum comme un dispositif permettant de réduire les méfaits du tabac et ses nombreuses substances cancérigènes.

Il est urgent d’aider et de motiver les fumeurs à arrêter.

En 2024, Le tabac serait responsable de 11000 morts par an au Québec!

Quand on est fumeur, on préfère ne pas penser aux conséquences et on évite toutes les informations qui relatent les effets destructeurs du tabac.

Sur la page Arrêter de fumer de son portail, Jabo nous rappelle pourquoi il est indispensable d’arrêter le tabac.
N’hésitez-pas à la partager à vos amis fumeurs ou à poster un commentaire.

Chez eVAP, nous ne prenons pas de gants avec cette industrie qui ment et manipule les québécois depuis 70 ans; Le taux de tabagisme s’élève à 23% de la population et un fumeur sur deux mourra des suites de son tabagisme.

Chronologie de la cigarette électronique

L’idée d’un vaporisateur électrique était déjà née au début du XXème siècle mais il faudra attendre 1963 pour que le premier brevet de cigarette électronique soit déposé.

Prototype de cigarette electronique élaboré en 1963
Voici la véritable histoire de la cigarette électronique
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Etudes scientifiques sur la cigarette electronique

Le Dr Farsalinos et son confrère le Professeur Riccardo Polosa nous présentent le résultat d’une centaine d’études scientifiques indépendantes traitant de la cigarette électronique. Les arguments contre la cigarette électronique y sont démontés les uns après les autres: risque de vapotage chez les jeunes, d’accidents et d’incendie… Les conclusions en faveur de la cigarette electronique comme alternative au tabac en 2024 sont encore une fois très encourageantes!

 

La cigarette électronique bien moins nocive que la cigarette traditionnelle

Même s’il est évident qu’il demeure un risque résiduel associé à l’utilisation de la cigarette electronique, celle-ci est une alternative bien moins nocive que le tabac.
Les produits chimiques présents dans la vapeur des e-cigs sont en quantité très inférieures et comparables avec les quantités trouvées dans les produits pharmaceutiques tels que les timbres nicotinés. La grande majorité des 4000 composants que compose la fumée de tabac est absente de la vapeur des cigarettes electroniques.
Des erreurs de méthodologie sur certaines études sont dénoncées et indiquent que certains résultats ont été mal interprétés par les autorités sanitaires.
A quelques jours d’intervalle de la publication d’une enquête menée auprès de 19 000 vapoteurs, le Dr Farsalinos et son confrère le Professeur Riccardo Polosa présentent, à travers cette étude, la cigarette electronique comme un produit révolutionnaire pour les personnes qui sont dépendantes du tabac. La e-cigarette pourrait réduire significativement les maladies liées au tabagisme et sauver des millions de vies dans le monde entier.

Vapotage chez les jeunes

Le Dr Farsalinos démonte les arguments des anti-ecigs en affirmant que le taux de pénétration de l’utilisation est très faible chez les jeunes.
Il note également que le risque de passerelle entre la e-cig et les produits du tabac n’est pas prouvé et que l’expérimentation des cigarettes electroniques est principalement le fait de fumeurs.

Accidents électriques

Les batteries au lithium des cigarettes electroniques peuvent-elles être à l’origine d’accidents?
Quelques rapports d’explosions ont été signalés, soit à cause d’une charge trop prolongée, ou bien par l’utilisation de chargeurs inadaptés ou présentant des défauts de fabrication.
Le Dr Farsalinos et le Professeur Riccardo Polosa indiquent que des accidents similaires ont eu lieu avec des batteries d’autres appareils de grande consommation, tels que les téléphones mobiles. Par conséquent, ce type d’accident n’est pas spécifiquement lié aux cigarettes electroniques. Les normes de qualité de production doivent être tout de même revues à la hausse afin d’éviter de tels accidents.

Incendies

Le tabagisme est une cause majeure d’incendies résidentiels, entre 2008 et 2010, on estime que chaque année, en moyenne 7600 incendies sont directement liés au tabagisme dans les bâtiments résidentiels aux États-Unis et représentent 14% des décès par incendie!
Sachant que les cigarettes electroniques ne sont activées que pendant leur utilisation et qu’il n’y a pas de combustion, les risques d’incendie sont très faibles.
On a toutefois répertorié quelques feux causés pendant le chargement de e-cigarettes sur des chargeurs de mauvaise qualité.

Autres points abordés

Le document répond également à d’autres problématiques, telles que:

  • le vapotage passif (p12),
  • l’ingestion accidentelle de nicotine par des enfants (p14-15)
  • des études de toxicité, des sondages et études cliniques sur la cigarette electronique (p5->p12)
  • l’utilisation de vaporisateurs personnels par des personnes ayant des troubles mentaux ou de graves maladies pulmonaires (p14)

 

Nous n’avons pas trouvé d’étude effectuées au Quebec ou à Montreal.
Rectificatif : Des études ont été menées à Montréal, en particulier par le docteur Gaston Ostiguy du CUSM sur 179 de ses patients de l’Institut thoracique de Montréal. .

Le document complet en anglais est consultable gratuitement sur le site de la revue « Therapeutic Advances in Drug Safety » : « Évaluation de la sécurité et évaluation des risques des cigarettes electroniques comme succédanés aux cigarettes contenant du tabac : Une revue systématique ».

La e-cigarette est au moins 96% moins dangereuse que les cigarettes tabac

En ce début d’année 2024, l’évaluation scientifique des risques liés à la cigarette electronique est de plus en plus précise et les organisations de santé publique mettent de plus en plus de pression sur les gouvernements pour en finir avec le tabac.

La mortalité due au tabac est effrayante, c’est l’une des causes les plus importantes de décès dans le monde avec 1 mort toutes les 6 secondes et environ 6 millions par an.
1 milliard de personnes vont mourir à cause du tabac au cours du XXIe siècle.

S’arrêter de fumer entre 35 et 49 ans procure un gain moyen de 10 ans d’espérance de vie.

Professeur Riccardo Polosa:

La cigarette électronique est au moins 96% moins dangereuse que les cigarettes de tabac

Professeur Farsalinos:

Si 3% des fumeurs se mettent à l’e-cigarette, quelque deux millions de vies seront sauvées au cours des vingt prochaines années

Sur près de 19 500 personnes interrogées, essentiellement aux États-Unis et en Europe, 81% ont déclaré avoir cessé de fumer grâce à la cigarette électronique. «En moyenne, ils cessent de fumer dans le premier mois d’utilisation de l’e-cigarette», a-t-il précisé. «On ne voit ça avec aucune autre méthode d’aide à l’arrêt du tabac.»

De son coté, la directrice de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé tous les pays à obliger les industriels du tabac à «mettre la clé sous la porte

Bonne vape!

Analyse d’une campagne de désinformation

Une maladroite dépêche de l’AFP concernant une étude japonaise sur la e-cigarette tombe. En quelques heures, TOUS les médias québécois et européens relaient l’information suivante:
« La cigarette électronique contient 10 fois plus de composés cancérigènes que la cigarette de tabac ».

Chez eVAP, on croit rêver!

Nous regrettons, une fois encore, le manque d’analyse et de vérifications élémentaires que devrait faire chaque journaliste avant de diffuser une dépêche et de jouer avec les angoisses des fumeurs.
Quel autre but que de conforter les fumeurs dans leur addiction aux produits du tabac? La question reste posée.

Les principaux professeurs et spécialistes de la e-cigarette sont tout de suite montés au créneau pour rétablir la vérité mais le mal est fait. Les ventes de vaporisateurs vont probablement descendre et les achats de tabac vont malheureusement continuer à augmenter, pour le plus grand bien des industriels du tabac.

 

Commentaires du Professeur Farsalinos

Le Professeur grec Konstantinos Farsalinos est l’auteur de nombreuses études sur la cigarette électronique.

Ce que dit le texte

« Les journaux et les télévisions rapportent la présence de produits cancérigènes – au pluriel ». Cependant le texte de la dépêche ne mentionne que la présence de formaldéhyde (le formol). Ce produit se trouve dans les matériaux de construction et les liquides d’embaumement. Il est présent un peu partout dans notre environnement.
Tout ce bruit médiatique ne concerne en fait que cette seule substance. Le titre publié partout est trompeur, car le niveau de formaldéhyde rapporté, « 10 fois plus élevé que dans les cigarettes de tabac », ne concerne qu’une seule marque d’e-cigarette japonaise.

Le besoin de comprendre

Le docteur Farsalinos a tout de suite appelé le professeur japonais Kunugita, à l’origine de l’étude, pour lui demander plus d’informations.
Il lui indique comme source d’information une étude récente sur les carbonyles générés par 13 marques de e-cigarettes japonaises – Etude publiée le 28 octobre 2014 sur le site du Journal of Environmental Research and Public Health.

Les conclusion de l’étude

« Des études ont montré que les cigarettes électroniques émettent des composés carbonyles toxiques produits par la décomposition thermique. Ces substances peuvent avoir des effets néfastes sur la santé. Cependant, dans la plupart des cas, les niveaux sont inférieurs à ceux de la fumée de tabac de cigarette. Il est important d’élargir la recherche dans ce domaine afin de mieux comprendre la source de carbonyles émis par les e-cigarettes et trouver des moyens de les réduire. »

Les conclusion du docteur Farsalinos

Le docteur Farsalinos analyse cette source d’information et n’a pas du tout les mêmes conclusions:
« Les niveaux de formaldéhyde présents dans les aérosols de e-cigarette mis en évidence (…) étaient en moyenne de 4,2 microgrammes, avec un plus haut niveau recensé à 35 microgrammes. Sachant que la fumée du tabac peut contenir jusqu’à 200 microgrammes, il est évident que les e-cigarettes exposent leurs utilisateurs à des niveaux de formaldéhyde de 6 à 50 fois plus faibles que ceux présent dans le tabac.
[…]
Même si les cigarettes électroniques contenaient des concentrations similaires de formaldéhyde, ou plus, ils ne contiennent pas la plupart des autres substances toxiques et cancérigènes présentes dans la fumée de cigarette. Dans l’ensemble, tout risque résiduel de l’utilisation des e-cigarettes est d’un ordre de grandeur bien inférieur à fumer du tabac. C’est ce que les fumeurs ont besoin (et méritent) de savoir. »

Rectifications du professeur Kunugita qui a mené cette étude

Il semble qu’une grosse erreur se soit donc bien glissée quelque part. On se prend un café et on s’y remet…

Le professeur Kunugita, rectifie également la vérité et communique sur le site du professeur Farsalinos:

Dans ses résultats globaux, il a observé non dix fois plus mais… six fois moins de formol!

Le premier journaliste de l’AFP qui a relayé l’information s’est trompé d’étude!

Il faisait référence à une étude non publiée sur un nouveau dispositif de vaporisation. Le professeur Kunugita indique qu’il est fort probable que des anomalies aient faussé les résultats. Il ajoute également que la frénésie médiatique est tout à fait inappropriée.

 

Commentaires du tabacologue Docteur Presles sur slate.fr

Le docteur Philippe Presles est l’auteur d’un livre à succès sur la e-cigarette. C’est l’un des spécialistes mondiaux sur la question et il n’est pas non plus avare de critiques sur les journalistes qui ont exploité cette fausse information.

« Les taux de formol retrouvés dans la vapeur des 13 e-cigarettes japonaises sont 50 fois moins importants que ceux retrouvés dans la fumée du tabac. Les journalistes ont repris un nombre non publié à propos d’un modèle d’e-cigarette. L’auteur n’a pas eu le temps de vérifier et de chercher l’anomalie expliquant ce taux anormal.
[…] Il faut également rappeler que dans la vapeur des e-cigarettes, on ne retrouve ni hydrocarbures polycycliques, ni monoxyde de carbone, ni particule fine, les trois grands poisons du tabac. Rappelons enfin que le formaldéhyde n’est autre que le méthanal ou aldéhyde du méthane, le gaz naturel produit par tous les êtres vivants. Chez les plantes, le méthanal, très volatile, sert à transporter les arômes (thym, romarin, etc.). »

Il est vraiment inquiétant de voir que les journalistes ne prennent aucun recul quand il s’agit de traiter de la e-cigarette. Toutes ces rumeurs entachent, jour après jour, l’image des cigarettes électroniques et des e-liquides.

Sondage auprès des vapoteurs

Une enquête de grande envergure a été lancée sur plus de 19 000 vapoteurs et fumeurs dans le monde. L’objectif était d’étudier le profil et la consommation des personnes souhaitant ralentir ou stopper leur consommation de tabac grâce à la vapoteuse.

Une enquête mondiale sur la cigarette electronique

Cette enquête mondiale menée sur 19 441 personnes dont 88 non-fumeurs a été envoyée par le cardiologue grec le Dr Farsalinos à une revue médicale pour publication.

Si les résultats de cette étude sont correctement relayés, le facteur d’impact pourrait être élevé. Le débat qui agite actuellement le Québec sur l’efficacité des substituts nicotiniques pourrait rebondir et faire évoluer la réglementation du Canada dans ce domaine.

Résultat du sondage auprès des vapoteurs

Le résultat de ce sondage est édifiant:

  • 81% des répondants ont complètement stoppé le tabac et l’ont remplacé par la cigarette electronique,
  • 19% des sondés ont réduit leur consommation journalière de 20 à 4 cigarettes.

Le Dr Farsalinos précise que les résultats ne peuvent être extrapolés à la population globale car il serait par exemple inexact de penser que 81% des fumeurs choisiraient la cigarette electronique pour arrêter de fumer.

Cette étude donnera une idée plus précise des habitudes des nouveaux vapoteurs et fournira des informations essentielles au législateur.

A quand une étude sur les vapoteurs québécois?

Baisse des ventes de cigarettes

Les ventes de cigarettes ont chuté de 7.6% en France, en 2019, pour le Québec nous n’avons pas encore les chiffres.
L’augmentation régulière du prix du tabac et l’engouement pour la cigarette électronique a eu un impact sur les habitudes des français.

La e-cig fait reculer le tabagisme

Une étude de l’OFDT, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), fait état d’une baisse significative de la vente de tabac en France.

On estime à 9 millions le nombre de personnes qui ont testé la cigarette électronique et qu’il existe aujourd’hui entre 1 et 2 millions de vapoteurs réguliers.

L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) vient par ailleurs de lancer une grande enquête auprès de 15 000 personnes âgées de 15 à 75 ans sur l’utilisation de la cigarette électronique.

Législation européenne et internationale

Les discussions concernant l’encadrement de la cigarette électronique au niveau européen ont fait l’objet de nombreux débats durant l’année 2013. Au mois d’octobre, la cigarette électronique a gardé son statut de produit de consommation courante.

L’étude de l’OFDT fait également état de 3 pays qui ont totalement interdit l’utilisation des cigarettes électroniques : le Brésil, l’Argentine et Singapour. En outre, il mentionne les 2 seuls pays qui interdisent la commercialisation de cigarettes électroniques avec nicotine:  la Suisse et le Canada.
A quand une baisse des ventes de tabac au Quebec ?

Le risque de cancer lié aux cigarettes électronique est 50 000 fois plus faible que pour le tabagisme

Par le Dr Farsalinos

Peu de temps après qu’une étude dans la revue Tobacco Control ait identifié un risque de cancer très faible dans les cigarettes électroniques par rapport aux cigarettes de tabac, une nouvelle étude effectuée par des chercheurs italiens a essayé de calculer le risque de l’exposition à la e-cigarette comparativement au tabagisme.
Les auteurs ont utilisé comme mesure la taille des particules et la distribution de masse. Cependant, et contrairement à l’argument scientifiquement erroné selon lequel seul le nombre et la taille des particules sont importants, ils ont calculé le risque en utilisant la composition de l’aérosol et des particules.

On a constaté que les cigarettes électroniques exposent à des particules environ 100 fois plus élevées – 10 μg (PM 10) comparé au tabagisme. Les partisans fanatiques de la théorie de la matière particulaire (qui est une interprétation erronée de la science et devraient être considérés comme des ragots plutôt qu’un débat scientifique sérieux) soutiendraient que les cigarettes électroniques augmenteraient le risque de cancer de 100 fois par rapport au tabagisme.

Cependant, l’évaluation minutieuse de la composition en aérosol des cigarettes électroniques a montré que le risque de cancer pour les vapoteurs est bien inférieur à celui du tabagisme.

Pour être exact, ils ont identifié un risque de cancer à vie (ELCR) de 57 000 fois inférieur à celui du tabagisme.

Les auteurs développent en disant que: « … Les résultats de risques (ECR) sont inférieurs à la limite cible rapportée par l’Organisation Mondiale de la santé (l’OMS). ===> l’étude italienne fait état d’un ELCR de 1 × 10 -5 comme valeur cible , tandis que l’EPA considère qu’une gamme de risque cible de 10 -6 à 10 -4 est «sûre et protectrice du public». la santé « mais » même des risques légèrement supérieurs à 1 × 10 -4 peuvent être considérés comme suffisamment protecteurs « dans des conditions spécifiques.  »

Je suis certain que cette étude ne va pas générer de publicité. Ceci est très commun pour les études montrant quelque chose de positif concernant les cigarettes électroniques.

Après tant d’études publiées au cours des dernières années, les fumeurs croient encore que les cigarettes électroniques sont pareillement ou plus nocives que le tabagisme.

C’est triste pour la santé publique …

La pratique du Dry Burn serait à proscrire

Le docteur Konstantinos Farsalinos que nous respectons beaucoup chez eVAP à fait une déclaration très inquiétante sur la pratique du Dry Burn.

Le Dry Burn est fréquemment utilisé pour nettoyer les coils de ses cigarettes électroniques et leur donner une seconde vie en faisant brûler les résidus de e-liquides.
Il est également utilisé par les amateurs de reconstructibles pour resserrer les spires d’un coil à spires jointes.

Selon le docteur Farsalinos, faire rougir sa résistance sans présence de e-liquide est désastreux pour la santé car cette pratique détruit la structure du métal. Il indique que c’est la pire chose que l’on puisse faire (vidéo de 44′ à 46′). Vous viendrait-il à l’idée de boire un café brulé?

Un seul Dry Burn et du métal peut se détacher et se mélanger ensuite au e-liquide qui sera vapé.

Pour nettoyer ses cols, le Docteur Farsalinos conseille d’utiliser de l’eau ou de l’alcool.

Par principe de précaution et pour réduire les émissions de métal dans les e-liquides, il serait donc préférable:

  1. d’éviter de construire des résistances à spires jointes et passer aux spires non jointes
  2. de ne pas faire de dry burn
  3. de changer sa résistance après le premier dry hit

L’utilisation de drippers, la course au Watts des box mods et l’utilisation de résistances très basses pourraient également être remises en cause.

Dans le même domaine de recherche, le docteur Farsalinos a publié récemment une analyse comparative des risques liés à 13 métaux détectés dans la vapeur de cigarette electronique.

Les conclusions de cette étude indiquent que les quantités détectées sont toujours inférieures aux limites acceptées.
Les mesures ont été effectuées en supposant qu’un vapoteur tirait 1200 bouffées par jour, soit plus du double que la moyenne quotidienne constatée.