Souvenez vous, la diffusion d’une dépêche relatant les conclusions erronées d’une étude japonaise sur la cigarette électronique avait mis le feu au poudre.
L’AIDUCE (Association Indépendante des Utilisateurs de Cigarette Électronique), section Belgique a décidé de prendre contact avec les médias qui ont relayé l’information et qui n’ont pas effectué, au préalable, de vérifications sur le fond.
Des arguments en faveur de la e-cigarette étayés par des avis d’experts de la santé ont été fournis aux rédactions mises en cause, sans réponse!
Un dépôt de plainte auprès du Conseil de Déontologie Journalistique (CDJ) s’en est donc suivi.
Depuis cet épisode nippon, une nouvelle étude a été relayée par les médias, la fameuse étude de Portland.
Il nous parait inconcevable de continuer à « attaquer » la cigarette électronique à partir d’éléments d’informations erronés ou partiellement faux.
Il en va de la crédibilité des médias et des experts de la santé qui œuvrent pour la lutte contre le tabac.
Le plus grave, à notre avis, est d’immiscer le doute dans la tête des fumeurs qui souhaitent profiter de cette méthode pour arrêter le tabac. A ceux là, nous leur conseillons de lire les articles d’eVAP et de regarder la rubrique des experts qui défendent la cigarette électronique.
Voici une des justifications de l’AIDUCE Belgique pour le dépôt de la plainte. Elle est pleine de bon sens et de mesure:
Qu’il soit clair pour tout le monde que notre propos n’est pas d’attaquer une rédaction ou des journalistes pour la forme, voire sous l’emprise de quelque pulsion démagogique. Nous respectons cette profession et reconnaissons sans équivoque son droit à l’expression dans la plus grande liberté.
Mais nous ne pouvons pas non plus demeurer passifs à la diffusion, sans recoupements critiques, d’informations manifestement erronées et dénoncées comme telles par une part représentative des milieux scientifiques. D’autant qu’en l’occurrence le fait est reconnu par l’auteur de l’étude lui-même.
C’est donc dans le cadre des activités prévues par les statuts de l’AIDUCE, et dans le seul but de veiller à la rigueur de l’information donnée par les médias au sujet d’un domaine touchant à d’importants enjeux de santé publique, que nous avons entamé sans plaisir cette démarche.
Une plainte de ce type au Québec, possible ou impossible à votre avis?